Le pont des calus à Sussargues
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A sussargues, les carrières n’appartenaient à personne car elles n’étaient pas considérées comme un revenu : les carriers s’activaient seuls dans leur trou, ouvert après autorisation de la mairie, du lever au coucher du soleil
Travaillaient sans patron, ils vendaient ensuite les blocs de pierre à des maîtres-carriers qui fixaient les prix et déterminaient la quantité qu’ils souhaitaient acheter
C’est après la seconde guerre mondiale, avec l’arrivée des lois sociales, que les carriers ont obtenu le statut de salariés avec les nombreux avantages sociaux que cela entraînait
C’est aussi à cette période que la mécanisation fait son apparition, mais les carrières de Sussargues n’ont jamais connu la mécanisation, la scie mécanique ayant du mal à entamer la pierre, trop dure ici
Les carrières de Sussargues, à 15 km à l’est de Montpellier, exploitées au XIème siècle jusqu'aux années 50, ont permis d'ériger le château et l'aqueduc de Castries et bien des maisons vigneronnes
Les carriers ou "calus" (à cause des durillons sur les mains -câleuses-) sortaient des pierres avec un outil appelé "escoude", sorte de pioche dentée et renversée exécutant des saignées de 1 cm qui permettait d'éclater le volume d'un bloc
Aujourd'hui, des marques visibles sur les strates de ces fronts sont visibles sur les carrières, mais les carriers n'y sont plus
Notre balade nous emmène sur les chemins qu'empruntaient jadis les calus...
Nous prenons l'allée cimentée qui démarre devant nous et nous franchissons le petit pont qui enjambe la (très petite) rivière du Valentibus
Environ (en fonction du stationnement) 180 mètres plus loin, toujours en suivant le balisage, nous prenons le chemin à notre gauche
380 mètres plus loin, nous apercevons un banc, en suivant le balisage nous prenons le chemin à notre droite
Notre chemin serpente dans un agréable sous-bois
Tout le long de ce petit sentier, nous suivons scrupuleusement le balisage, qui est bien visible
Notre cheminement en sous-bois est vraiment très agréableNous remarquons, incrustées dans la roche au sol, les traces laissées par les charrois, nous imaginons le travail colossal des calus
Au bout de 460 mètres, nous arrivons à un amas de grosses pierres, c'est un pont fabriqué par les calus pour franchir ce gué avec leurs charrois chargés de lourdes pierres et tirés par des bœufs, moins puissants que des chevaux mais beaucoup plus simples à manier dans ces petits chemins de forêt pas larges et très pierreux
Nous poursuivons notre chemin, 380 mètres plus loin, nous arrivons sur une route
Bien que le balisage nous invite à prendre à gauche, nous longeons la route par la droite
180 mètres plus loin, nous traversons sur le petit pont qui est sur notre gauche et prenons ensuite à droite
Nous retrouvons le balisage
380 mètres plus loin, là où il y a un panneau indicateur en bois, nous prenons à droite
Nous continuons en suivant très fidèlement le balisage bien visible, tout en faisant attention car certains passages sont pierreux, heureusement nous sommes bien chaussésAu bout de 200 mètres, nous arrivons à une croisée, nous prenons le chemin à droite, toujours en suivant le balisage bien visible
100 mètres plus loin, notre chemin se divise en deux, nous prenons celui sur la droite
Nous le suivons bien que le balisage nous indique de ne pas le faire
420 mètres plus loin, nous arrivons au hameau de Fontmarie, que nous traversons
Notre chemin est désormais bitumé
200 mètres plus loin, nous arrivons sur la route de Fontmagne, celle que nous avions longé tout à l'heure, nous la traversons en prenons le chemin de vigne qui est juste en face
Nous longeons un pré avec de très beaux taureaux (heureusement qu'il y a une clôture !)
300 mètres plus loin, nous restons sur notre chemin (désormais bitumé) et ignorons celui qui est sur notre droite, qui mène à une vigne
Nous sommes sur le Chemin des garrigues Basses
Au bout de 290 mètres, nous arrivons sur une autre (petite) route, nous la prenons par la droite
Nous voyons l'aire de jeux du début de balade apparaître sur notre gauche
150 mètres plus loin, arrivés au bout de la plaine des jeux, nous arrivons sur une (petite) route, nous la prenons par la gauche
30 mètres plus loin, nous reconnaissons sur notre droite le chemin du début de la balade
Nous avons fait cette reconnaissance dans les tous premiers jours d'octobre, nous avons toutefois rencontré quelques jolies fleurs :
Une très agréable balade familiale variée d'environ 6 kilomètres très sympa car elle nous fait plonger dans un autre monde (voire un autre siècle !) alors que nous sommes à tout juste deux petits pas de la capitale languedocienne, elle nous emmène ensuite dans les bois de Castries avant nous ramener en pleine campagne dans les vignes
Très bucolique, elle est de plus assez facile à faire... à condition d'être bien chaussé car il y a quelques passages pierreux
Attention : cette balade que nous vous proposons est le résultat de nos reconnaissances, elle n'est pas (ou partiellement) balisée...