Le pont des calus à Sussargues

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Livre d'histoire

A sussargues, les carrières n’appartenaient à personne car elles n’étaient pas considérées comme un revenu : les carriers s’activaient seuls dans leur trou, ouvert après autorisation de la mairie, du lever au coucher du soleil

Travaillaient sans patron, ils vendaient ensuite les blocs de pierre à des maîtres-carriers qui fixaient les prix et déterminaient la quantité qu’ils souhaitaient acheter

C’est après la seconde guerre mondiale, avec l’arrivée des lois sociales, que les carriers ont obtenu le statut de salariés avec les nombreux avantages sociaux que cela entraînait

C’est aussi à cette période que la mécanisation fait son apparition, mais les carrières de Sussargues n’ont jamais connu la mécanisation, la scie mécanique ayant du mal à entamer la pierre, trop dure ici 

Les derniers coups de pioche ont été donnés au début des années 1970, la pierre étant devenue trop lourde, trop chère et trop difficile à produire face au béton
Séparateur
Chemin pavé de pierres

Les carrières de Sussargues, à 15 km à l’est de Montpellier, exploitées au XIème siècle jusqu'aux années 50, ont permis d'ériger le château et l'aqueduc de Castries et bien des maisons vigneronnes

Les carriers ou "calus" (à cause des durillons sur les mains -câleuses-) sortaient des pierres avec un outil appelé "escoude", sorte de pioche dentée et renversée exécutant des saignées de 1 cm qui permettait d'éclater le volume d'un bloc

Aujourd'hui, des marques visibles sur les strates de ces fronts sont visibles sur les carrières, mais les carriers n'y sont plus

Notre balade nous emmène sur les chemins qu'empruntaient jadis les calus...

Notre départ se fait à l'angle des rues "du 8 mai 1945" et "des Pouzeranques", un grand espace en bout de quartier où il y a possibilité de stationner des véhicules sans gêner qui que ce soit

Nous prenons l'allée cimentée qui démarre devant nous et nous franchissons le petit pont qui enjambe la (très petite) rivière du Valentibus

Notre itinéraire est balisé d'un trait horizontal de couleur jaune

Environ (en fonction du stationnement) 180 mètres plus loin, toujours en suivant le balisage, nous prenons le chemin à notre gauche

Nous tournons alors le dos à une plaine des jeux qui était sur notre droite

380 mètres plus loin, nous apercevons un banc, en suivant le balisage nous prenons le chemin à notre droite

Notre chemin serpente dans un agréable sous-bois

240 mètres plus loin, toujours en suivant le balisage, nous prenons à gauche, puis de nouveau à gauche 20 mètres plus loin

Tout le long de ce petit sentier, nous suivons scrupuleusement le balisage, qui est bien visible

Notre cheminement en sous-bois est vraiment très agréable

Nous remarquons, incrustées dans la roche au sol, les traces laissées par les charrois, nous imaginons le travail colossal des calus

Au bout de 460 mètres, nous arrivons à un amas de grosses pierres, c'est un pont fabriqué par les calus pour franchir ce gué avec leurs charrois chargés de lourdes pierres et tirés par des bœufs, moins puissants que des chevaux mais beaucoup plus simples à manier dans ces petits chemins de forêt pas larges et très pierreux

Un lieu très paisible, qui devait sûrement l'être beaucoup moins à l'époque...

Nous poursuivons notre chemin, 380 mètres plus loin, nous arrivons sur une route

Bien que le balisage nous invite à prendre à gauche, nous longeons la route par la droite

120 mètres plus loin, juste avant les panneaux "Villemagne", nous prenons le chemin à gauche, notre cheminement en sous-bois est quand même plus agréable que sur du bitume si nous avions suivi le balisage
300 mètres plus loin, nous prenons le chemin gravillonné sur notre droite et nous passons devant le camping Fondespierre

180 mètres plus loin, nous traversons sur le petit pont qui est sur notre gauche et prenons ensuite à droite

Nous retrouvons le balisage

80 mètres plus loin, nous arrivons sur une aire de pique-nique, nous la traversons et prenons le chemin à droite, nous sommes à deux pas de l'aqueduc de Castries (accessible par la gauche, voir sur ce site la balade correspondante)
780 mètres plus loin, après avoir longé une grande oliveraie, et toujours en suivant le balisage, nous allons tout droit à la croisée des chemins, puis nous prenons de suite à gauche

380 mètres plus loin, là où il y a un panneau indicateur en bois, nous prenons à droite

Nous continuons en suivant très fidèlement le balisage bien visible, tout en faisant attention car certains passages sont pierreux, heureusement nous sommes bien chaussés

Au bout de 200 mètres, nous arrivons à une croisée, nous prenons le chemin à droite, toujours en suivant le balisage bien visible

280 mètres plus loin, nous arrivons sur une autre piste, nous la prenons par la droite

100 mètres plus loin, notre chemin se divise en deux, nous prenons celui sur la droite

Nous le suivons bien que le balisage nous indique de ne pas le faire

420 mètres plus loin, nous arrivons au hameau de Fontmarie, que nous traversons

Notre chemin est désormais bitumé

200 mètres plus loin, nous arrivons sur la route de Fontmagne, celle que nous avions longé tout à l'heure, nous la traversons en prenons le chemin de vigne qui est juste en face

Nous longeons un pré avec de très beaux taureaux (heureusement qu'il y a une clôture !)

380 mètres plus loin, juste après être passé sur un petit ponton, notre chemin oblique sur la droite, nous le suivons en ignorant celui qui est sur notre gauche

300 mètres plus loin, nous restons sur notre chemin (désormais bitumé) et ignorons celui qui est sur notre droite, qui mène à une vigne

Nous sommes sur le Chemin des garrigues Basses

Au bout de 290 mètres, nous arrivons sur une autre (petite) route, nous la prenons par la droite

Nous voyons l'aire de jeux du début de balade apparaître sur notre gauche

150 mètres plus loin, arrivés au bout de la plaine des jeux, nous arrivons sur une (petite) route, nous la prenons par la gauche

30 mètres plus loin, nous reconnaissons sur notre droite le chemin du début de la balade

Nous continuons tout droit sur notre chemin initial, notre véhicule est à environ 200 mètres de nous

Nous avons fait cette reconnaissance dans les tous premiers jours d'octobre, nous avons toutefois rencontré quelques jolies fleurs :

Urosperm de Daléchamps

Gueule de Loup

Scabieuse Luisante

Oeillet Piquant

Fumana Fausse Bruyère

Mauve des Bois

En conclusion

Une très agréable balade familiale variée d'environ 6  kilomètres très sympa car elle nous fait plonger dans un autre monde (voire un autre siècle !) alors que nous sommes à tout juste deux petits pas de la capitale languedocienne, elle nous emmène ensuite dans les bois de Castries avant nous ramener en pleine campagne dans les vignes

Très bucolique, elle est de plus assez facile à faire... à condition d'être bien chaussé car il y a quelques passages pierreux

Attention : cette balade que nous vous proposons est le résultat de nos reconnaissances, elle n'est pas (ou partiellement) balisée...