Le pont des Tourilles à Castries
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Castries doit son nom à un ancien castrum romain situé sur la voie Domitienne, voie romaine construite pour relier l’Italie à la péninsule Ibérique et est aujourd’hui dominé par son château (et son bel aqueduc imaginé par Pierre-Paul Riquet) qui est l'un des plus importants ensembles monumentaux de la région Languedoc-Roussillon et dont la construction a débuté en 1565
En sortant du parking, nous prenons notre route par la droite et nous la continuons en ignorant les chemins de part et d'autre
Rapidement, nous voyons sur notre gauche un bâtiment en ruines
Il s'agit de la commanderie templière de St-Michel de Bannières qui date du 11ème siècle. Elle se composait d'une chapelle ainsi que d'une d'une aile d'habitation et de communs.
"Bannières" a pour origine "bagno", bain et par extension étendue d'eau, étang, ce qui est corroboré par la présence d'une "martillère" qui faisait barrage sur le ruisseau permettant ainsi la pisciculture pour l'alimentation des moines-chevaliers. C'était un monastère dans lequel vivaient les frères de l'Ordre en Occident.
Elle servait de base arrière afin de financer les activités de l'Ordre en Orient et d'assurer le recrutement et la formation militaire et spirituelle des membres.
Elle est démantelée en 1307 par le roi de France Philippe IV le Bel dans le but de confisquer les richesses de l'Ordre et anéantir son pouvoir grandissant. Les templiers possédaient des richesses considérables mais ne payaient pas ni impôt ni dîme. Les dignitaires templiers furent brûlés vifs et les bâtiments cédés à l'ordre de la Croix de Malte.
Rapidement, nous avons une jolie vue sur Castries au loin et la campagne avoisinante
Ainsi que sur la commanderie
380 mètres plus loin, alors que nous marchons dans une agréable pinède, nous croisons un autre chemin, nous restons tout droit, notre sentier est assez pierreux
Nous longeons les clôtures du haras de Castries
Nous remarquons une lavogne sur le bord de notre chemin, au loin apparaît le massif du Serre-Rond à Montaud, une autre balade décrite dans ce site (rubrique "le Grand Devès")
400 mètres après avoir bifurqué, nous prenons le chemin qui descend à droite, et 100 mètres plus bas, à la fourche nous prenons à gauche et là ça descend bien
La vue est certes agréable, mais nous devons faire attention à notre progressionAu bout de 40 mètres, nous arrivons sur une piste plus large et plus confortable que nous prenons par la gauche et que nous suivons scrupuleusement en ignorant les chemins de part et d'autre
570 mètres plus loin, nous restons tout droit dans cette montée pierreuse
30 mètres plus loin, à la fourche, nous pouvons rester tout droit ou prendre à droite, les deux chemins se rejoignent un peu plus loin
Arrivé en haut, nous longeons le LIEN (adieu -temporairement- le calme !), mais aussi des vignes qui attendent patiemment d'être taillées
Il faut avouer que nous faisons cette reconnaissance début janvier !
340 mètres plus loin, nous arrivons au sommet d'une petite côte, nous prenons la piste à notre droite, nous la suivons en ignorant les chemins de part et d'autre
Nous sommes sur une voie DFCI (protection incendie) large et plate
Nous sommes en fait devant le pont des Tourilles, composé à l'origine de trois arches, une seule subsiste, de style roman, en parfait état il enjambe la Cadoule, il semblerait qu'il supportait le chemin qui reliait les propriétés des Templiers de Meyrargues (Vendargues), Bannières et St-Jean de l'Arbousier (Castries)
Nous reprenons notre chemin en sens inverse et nous poursuivons, au bout des 60 mètres, notre piste par la gauche
Rapidement, nous entrons dans une grande pinède
Nous cheminons très facilement au milieu des pins
1.130 mètres plus loin, bien que le balisage nous invite à aller à gauche, nous prenons à droite

Une très agréable balade familiale variée d'environ 6 kilomètres (et 200 mètres pour l'éventuelle "visite" de la commanderie) très sympa car elle comporte des parties de sous-bois très ombragées, des très belles vues sur Castries et ses environs, elle est très calme (sauf quand on est à proximité du LIEN) et surtout, elle est à deux tous petits pas de Montpellier !
Un bémol toutefois : quelques passages très pierreux (en particulier deux montées de quelques dizaines de mètres et la descente de la crête) qui imposent de la prudence et des chaussures bien adaptées à ce type de terrain (et, éventuellement, au moins un bâton de marche)
Attention : cette balade que nous vous proposons est le résultat de nos reconnaissances, elle n'est pas (ou partiellement) balisée...