A la découverte de La Grande Motte

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Livre d'histoire

Il était une fois un homme, le Général de Gaulle, qui voulait attirer sur la côte languedocienne les touristes en provenance du Nord de l’Europe et de la France entière, et qui a créé dans cet objectif la Mission Racine en juin 1963

La Grande Motte est l’un des projets touristiques et urbanistiques les plus importants réalisés en France et en Europe à cette période, et qui a une singularité : la station a été entièrement été imaginée et créée par un seul architecte : Jean Balladur

Seules trois villes au monde peuvent s’en prévaloir : Chandigarh en Inde, Brasilia au Brésil et La Grande Motte !

L'idée de Jean Balladur était de faire surgir des sables mouvants héraultais une ville offerte au piéton, au cycliste, au végétal et à l'insouciance, une cité dont n’oseraient même pas rêver les associations pro-vélo d’aujourd’hui, et qui doit son existence aux atouts maîtres dont jouissait son concepteur : le temps, l’espace vierge… et les pleins pouvoirs !

Ce qui est un avantage non négligeable pour arriver à ses fins : il lui a été donné une page blanche, un territoire vierge qu’il a pu totalement aménager comme il l'a voulu, il était l'architecte en chef et quand quelque chose bloquait, cela remontait directement au Général de Gaulle ou à Gorges Pompidou

Jean Balladur s'est inspiré de la cité de Teotihuacán, antique capitale précolombienne du Mexique, qu'il a visité peu de temps avant la conception de la station et où il lui a été expliqué que les Aztèques avaient adopté des formes pyramidales dans une transposition géométrique et symbolique des montagnes qui enserrent le site pour se mettre sous la protection du dieu du soleil...
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La Grande Motte affiche

«Quand les hommes ont rêvé d'un lieu enchanteur, comme le Paradis terrestre, ils ne l'ont pas situé dans un palais somptueux, mais dans un jardin», disait Jean Balladur

Traversée par des promenades sillonnant au cœur de grands parcs et de passerelles, La Grande Motte repose dans un véritable écrin de verdure, notre balade va nous emmener à la découverte de divers aspects (pas toujours connus) de la station, en se faufilant entre immeubles et maisons, en partant des jardins pour aboutir au front de mer...

Notre balade démarre du parking Saint-Louis, accessible par la rue du même nom

Il y a de très nombreuses places, gratuites toute l'année, ce qui est suffisamment rare à La Grande Motte pour être signalé !

Nous sortons du parking et longeons la rue Saint-Louis en suivant l'allée piétonne qui la borde

Au bout de 300 mètres, à son terme, nous prenons à droite pour traverser la rue

40 mètres plus loin, nous prenons à gauche pour traverser la grande avenue qui est devant nous, c'est l'avenue du Général Leclerc

Puis nous prenons par la droite l'allée piétonne qui la borde
Après 380 mètres de cheminement, nous arrivons à une croisée d'allées piétonnes, nous prenons celle le plus à la droite de nous, elle rejoint une passerelle qui nous permet d'enjamber l'avenue en toute sécurité

C'est la "passerelle des escargots", clin d’œil aux escargots et à leur lenteur légendaire

La forme des lampadaires qui bordent chaque côté des rambardes symbolisent leurs cornes et leurs yeux, une invitation à ralentir le rythme de nos pas !

La circulation à La Grande Motte fait la part belle aux piétons et aux cyclistes et ce sont près de 25 km de voies «douces» qui sont aménagées intra-muros, Jean Balladur a conçu la station comme une ville-jardin où 70 % de l’emprise urbaine est dédiée aux espaces verts et arborés

Il a créé un tissu de promenades et de cheminements pour lier les différents quartiers de la station, mais aussi des passerelles pour permettre aux piétons et cyclistes de circuler sans jamais interférer avec le trafic automobile

Il y a six passerelles : d’est en ouest, on trouve la passerelle des Abîmes, la passerelle des escargots, la passerelle de la Saint-Jean et la passerelle des Lampadophores

De chacune d’elles, le passant peut apprécier les étendues végétales et architecturales qui s’offrent à lui

La passerelle de la Saint-Jean est la première à être créée : Jean Balladur a imaginé un hymne au soleil par un savant travail sur les lignes qui se recoupent
C’est un signal en hauteur percé d’une ellipse où, le jour du solstice d’été, lorsque le soleil est au zénith, ses rayons passent à travers l’ouverture elliptique et dessinent une sphère parfaite au centre de la passerelle

250 mètres après la croisée, et au bas de la passerelle, nous arrivons au croisement de plusieurs allées piétonnes, nous les ignorons et continuons tout droit

Nous sommes sur l'allée Pierre Pillet, qui a été le paysagiste-concepteur de La Grande Motte

Au bout de 300 mètres, après avoir ignoré une première croisée d'allées, nous prenons à gauche à la croisée d'allées piétonnes suivante

Nous sommes à une patte d'oie, nous prenons celle des deux qui est la plus à droite

120 mètres plus loin, nouvelle croisée d'allées, nous prenons celle qui est le plus à notre gauche, nous tournons donc à angle très aigu

50 mètres plus loin, nous continuons tout droit (nous ne prenons pas à gauche)



Au bout de 120 mètres, nous arrivons sur une rue (l'allée des Goélands), nous prenons par la gauche l'allée piétonne qui la borde

30 mètres plus loin, nous traversons la rue pour prendre celle en face (l'allée des Aigrettes)

Au bout de 200 mètres, nous traversons la rue pour prendre celle qui est à notre droite (l'allée d'Epsilon)

40 mètres plus loin, au bout de la rue, nous prenons à droite la place Alpha

Au bout de 70 mètres, nous prenons l'allée qui est devant nous et nous passons donc le bloc en béton

Nous sommes sur un chemin piétonnier, en bordure d'une grande pinède

Avant le premier coup de pelle en 1964, le site est hostile : un marais plat écrasé de chaleur l’été, des terrains de sable inondés par les tempêtes hivernales, des moustiques qui pullulent et des vents qui soufflent en tous sens, et parfois très violemment

Pour protéger la station des excès du vent et du soleil, mais aussi pour fixer le sable, Jean Balladur a créé un bois de 210 hectares en utilisant une essence locale, des milliers de pins parasols

Aujourd'hui, la pinède attire de nombreux promeneurs cyclistes et cavaliers qui y trouvent calme et ombre en été

N'oublions pas qu'avec ses 385 hectares d'espaces verts, La Grande Motte est labellisée la station la plus verte d'Europe !

Au bout de 220 mètres, nous arrivons au croisement avec un autre le chemin, nous continuons tout droit

Nous longeons les murs de maisons, dont certaines sont magnifiques

200 mètres plus loin, nous croisons un autre chemin, nous continuons tout droit

Nous longeons alors les barrières du golf, créé en 1986 dans la plus pure tradition floridienne, nous les suivons très fidèlement

Le Golf de La Grande Motte est une création de l’architecte de golf américain Robert Trent Jones, numéro un mondial, l’homme aux 500 golfs qui a dessiné les plus beaux parcours du monde, entre autres : le Golf Royal au Maroc, à Dar es-Salam et en Espagne, sur la Costa del Sol, les magnifiques parcours de Soto Grande

Sur un immense domaine d'une centaine d'hectares, dont 20 hectares de plans d’eau, ce sont pas moins de 42 trous qui attendent les golfeurs de tous niveaux

Le Golf de La Grande Motte est un des premiers golfs de France à réutiliser les eaux usées traitées pour son arrosage. Grâce à ce système de recyclage, se sont près de 250.000 m3 d’eau par an qui sont économisés

Il est ouvert toute l'année et son Club house de 2.400 m² climatisé accueille aussi bien les joueurs les plus aguerris que les débutants, vous pouvez même y des leçons individuelles !

Au bout de 350 mètres, nous arrivons sur une route, l'avenue de Golf, nous la traversons au passage piétons et arrivons sur un magnifique petit port : Port Grégau, sur l'étang du Ponant

Au loin, nous voyons la station gardoise de Port-Camargue et Le Grau-du-Roi

D'une surface d'environ 280 hectares, d'une longueur de 3,5 kilomètres et d'une profondeur maximale de 4 mètres, l'étang du Ponant a été creusé entre 1964 et 1966 pour extraire les sédiments qui serviront de plate-forme à la station balnéaire de La Grande-Motte

Il a également pour but de jouer le rôle de déversoir des crues afin de sécuriser les caprices du Vidourle, en effet, le Vidourle en crue c'est colossal, ça correspond à 900 m3 par seconde qui déboulent dans la passe des Abîmes, là où le fleuve se jette dans la mer

Les contours de l'étang du Ponant reprennent ceux de l’ancienne Baie de Repaus, utilisée au 13ème siècle comme avant-port pour les besoins de la citadelle d’Aigues-Mortes

Il est utilisé pour pratiquer des activités nautiques : planche à voile, catamaran, paddle, kayak de mer, etc..., sans oublier le club de vacances installé dans la presqu'île de 23 hectares, véritable oasis de verdure entre terre et mer, un petit paradis où les chevaux, les abeilles et les tortues sont rois et où l’on se promène au bord de l'eau et à l’ombre des arbres

Nous empruntons par la gauche le chemin piétonnier qui borde l'étang et nous suivons très scrupuleusement notre allée en ignorant celles qui sont à notre droite
Nous longeons l'étang du Ponant, nous voyons le pont de sa presqu'île et, tout au long de notre parcours, nous remarquons les équipements de loisirs qui le jalonnent (tennis, voile, jeux pour enfants, aviron, et même un magnifique accrobranches)
Sous l'oeil amusé d'un goéland, nous faisons des arrêts pour lire les panneaux d'information très instructifs sur la sauvegarde des tortues marines par le CESTMED, centre de soin et de réhabilitation des tortues de mer unique en Méditerranée (infos : http://www.cestmed.org)

A notre gauche, nous voyons le pont des Abîmes, sous lequel coule le Vidourle, frontière naturelle entre le Gard et l'Hérault, avant d'aller ensuite se jeter dans la mer Méditerranée

1.420 mètres après avoir quitté port Grégau, nous arrivons sur une grande avenue

40 mètres après avoir traversé l'avenue du Général Leclerc grâce à un passage pour piétons bien protégé, nous arrivons sur un chemin, que nous prenons par la gauche

60 mètres plus loin, nous prenons (forcément, sinon "plouf" !) à droite

Au bout de 140 mètres d'un cheminement étonnement assez douteux (du sable qui s'enfonce, des bosses, des trous), nous débouchons sur le front de mer, qui démarre sur notre droite

Nous arrivons sur la promenade Jacques Chirac, nous la suivons très fidèlement

A notre gauche, la plage et la mer, les mouettes, les bateaux au loin

Et à notre droite les belles résidences, le carrousel, les terrasses des restaurants et les pyramides en arrière-plan, nous nous prenons pour des vrais touristes !

Au bout de 1.150 mètres, à hauteur d'une statue, nous prenons à notre droite pour traverser la rue du Quai et nous nous retrouvons sur l'esplanade Maurice Justin

Nous continuons tout droit
En novembre 1999. la municipalité a confié à Dominique Thollon la réalisation d'une sculpture de 560 mètres de haut, nommée "Vent Debout" qui symbolise la figure de proue de la ville avec ses "ailes" déployées face à la mer et qui est dédiée aux fondateurs de La Grande Motte

Au bout de 100 mètres, nous arrivons sur la port de plaisance, nous prenons à gauche, nous sommes sur le quai Charles de Gaulle et nous longeons le port

Bateaux amarrés, catamarans, bruits des câblages qui s'entrechoquent, le bonheur !

Dès le 1966, c’est le début des travaux, le port d’une superficie de 17 hectares est creusé, ce qu’on y prélève sera déposé sur le sol du futur site du Couchant

Ce travail titanesque est réalisé en un an et le 22 juillet 1967 le port est inauguré

Aujourd'hui, il dispose d'une capacité d'accueil de 1.639 bateaux et il est capable d’accueillir des bateaux jusqu’à 24 mètres

Depuis 1994, il détient le label Pavillon Bleu pour les différentes solution développées : des points propres en accès libre, des collecteurs de macro-déchets flottants et d’hydrocarbures, une station de pompage qui permet de récupérer les eaux grises et noires ou encore des kits anti-pollution distribués gratuitement en Capitainerie

Au bout de 200 mètres, nous traversons la rue qui est à notre droite (qui porte le même nom que le quai) et nous prenons l'allée piétonne qui est en face de nous

C'est le passage Fenestrelle, nous passons vers une statue joliment appelée "Séréna"

130 mètres plus loin, nous arrivons sur une allée (l'allée Saint-Augustin), nous la prenons l'allée par la droite

Puis au bout de 40 mètres, nous prenons à gauche le long du mur d'un hôtel

Au bout de 60 mètres, nous arrivons sur le parvis de l'église Saint-Augustin

Elle a été conçue par Jean Balladur en 1976, son clocher à la forme atypique accueille une cloche qui date du 17ème siècle, les vitraux y ont des motifs très abstraits

Nous traversons le parking devant l'église en obliquant sur la gauche

100 mètres plus loin, nous arrivons sur une place devant l'hôtel de Ville, où nous remarquons une fontaine très atypique

La place des 3 pouvoirs a été ainsi nommée ainsi par Jean Balladur car c'est un lieu où les 3 pouvoirs sont réunis : spirituel avec l'église St Augustin, temporel avec l'hôtel de Ville et culturel avec centre culturel

Elle est également appelée (sur sa partie droite) place du 1er octobre 1974, en référence à la date à laquelle La Grande Motte est devenue une commune française à part entière en perdant la tutelle de Mauguio, à laquelle elle était rattachée administrativement

Face à la mairie, coule l'eau d'une fontaine, imposante, dessinée par Jean Balladur lui-même, où l'eau jaillit des bouches pour symboliser la voix du peuple face au pouvoir politique, qui se trouve juste en face

On peut aisément imaginer que toutes ces bouches représentent l'idée que sur la place principale, les langues se délient !

Après avoir vu l'hôtel de ville, Nous reprenons notre chemin, sur le passage dit du Marché

80 mètres plus loin, nous arrivons effectivement à hauteur du centre culturel, qui porte le nom de Henry Dunoyer, pionnier de La Grande Motte, et son maire de 1999 à 2008
Nous passons ensuite devant un mur où des anonymes ont apposé des photos avec des dédicaces évoquant leurs souvenirs à La Grande Motte, elles avancent dans le temps au fur et à mesure de notre progression, une très belle initiative !
120 mètres plus loin, nous arrivons sur une rue assez large, c'est l'avenue de Melgueil, nous la traversons et prenons l'allée qui est en face

Au bout de 170 mètres, nous arrivons sur un monument arrondi dédié aux tramontanes, des vents froids, secs et violents, qui soufflent depuis les reliefs pyrénéens

Nous prenons l'allée piétonne qui est devant nous par la droite

40 mètres plus loin, nous arrivons sur un parking où nous voyons des bâtiments scolaires

Nous le traversons et prenons le petit passage piétonnier qui est à notre droite (nous tournons donc le dos à l'école), nous longeons les bâtiments d'une clinique mutualiste

Au bout de 230 mètres, nous arrivons sur une allée piétonne, nous la prenons par la droite

30 mètres plus loin, nous arrivons sur une nouvelle allée piétonne, non cimentée, que nous prenons également par la droite
100 mètres plus loin, nous arrivons vers une pyramide et un monument arrondi (appelé le Narbonnais), nous passons entre les deux et contournons donc la pyramide par la droite

«Il était juste que les vents aient un parc qui leur soit dédié, manière comme une autre de les narguer» racontait Jean Balladur, architecte, fondateur de la Grande Motte

Cette sculpture est dédiée au Narbonnais, un vent marin qui souffle fort sur notre littoral

100 mètres plus loin, nous arrivons à une croisée d'allées, nous prenons un chemin qui n'est pas matérialisé mais formé par les passages fréquents de piétons entre des pins

Nous arrivons à une autre sculpture, que nous contournons par la droite

Il s'agit du Labech, à nouveau une référence à l'un de nos vents, «un petit labyrinthe autour d’un arbre, car c’est un vent tourbillonnant», expliquait Jean Balladur

Les enfants l’appellent «le gruyère», à cause de ce grand mur parsemé de trous

Il y a soixante dix ans, il n’y avait ici que des marécages infestés de moustiques, rien ne poussait et les vents pouvaient souffler très fort

La tramontane, venant du nord-ouest, soulevait le sable des dunes, le vent marin qui vient du sud-est est tellement chargé en sel qu’il brûlait toute la végétation, le mistral soufflait le froid du nord et le labech déversait son souffle chaud d’Afrique

Face à ce chaos, la première préoccupation de Jean Balladur a donc été de penser (et réussir) à apprivoiser les vents

Pour se rappeler combien les conditions météorologiques étaient parfois difficile, il a décidé de créer des œuvres en référence à ces quatre vents

70 mètres plus loin, nous arrivons vers une route (c'est l'allée du Zénith) mais nous ne la traversons pas, nous prenons sur la gauche l'allée piétonne qui la longe


A nouveau 70 mètres plus loin, nous arrivons sur une autre route (l'allée des Joncs), cette fois nous la traversons et prenons l'allée piétonne qui est en face de nous

Au bout de 150 mètres, nous arrivons sur une route à doubles voies, c'est l'avenue du général Leclerc, nous ne la traversons pas et prenons juste avant l'allée piétonne sur notre gauche

Nous contournons par la droite la résidence "5 Toit et Moi" et longeons l'avenue

100 mètres plus loin, nous prenons l'allée piétonne sur notre droite

Elle nous permet de traverser l'avenue

Au bout de 40 mètres, après avoir traversé l'avenue, nous prenons à nouveau à droite pour traverser la rue, puis par la gauche l'allée piétonne qui la longe

Le parking où est stationné notre véhicule est à 300 mètres de là

En conclusion

Une bien agréable balade familiale très variée d'un peu plus de 7.70 kilomètres très sympa car elle nous fait découvrir La Grande Motte sous d'autres aspects bien moins connus que le front de mer et le port de plaisance seulement

Et puis... tous ces restaurants sont bien attirants pour se rafraîchir ou s'offrir une petite douceur sucrée (chaude ou froide selon la saison), encore un très bon point supplémentaire pour vous convaincre de suivre nos pas !

Attention : cette balade que nous vous proposons est le résultat de nos reconnaissances, elle n'est pas (ou partiellement) balisée...