Les cabanes de Lansargues à Candillargues

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Livre d'histoire

Les premières traces d’occupation du territoire de Candillargues datent de la préhistoire et se situent dans la zone marécageuse bordant l’étang de l’Or, la localisation de ces sites permettant la pêche, la chasse, mais aussi les échanges avec l’extérieur

Ces sites lagunaires ont été abandonnés vers 550-525 avant JC et il faudra attendre l’époque gallo-romaine pour redécouvrir des traces d’occupation avec le développement de nouvelles terres et la création de cadastres centuraux

Le toponyme « Candillargues » est d'ailleurs hérité du nom d’un domaine gallo-romain, construit sur le nom latin Candidius ou Candillius, qui aurait donné Candihargues au début de 1500, prenant par la suite l'orthographe que nous connaissons aujourd'hui

Les hommes, pêcheurs ou chasseurs, ont de tout temps aimé se retrouver aux cabanes, qui devenaient un lieu de convivialité où l'on pouvait boire et se détendre, une sorte de café champêtre où on pouvait se laisser aller plus librement que dans le village

Les cabanes actuelles sont entretenues et rénovées ou en voie de l’être, le confort y est rustique mais elles sont toujours un lieu convivialité

La fréquentation n’est plus essentiellement masculine : on s’y retrouve en famille ou entre amis pour un dimanche à la campagne...

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Candillargues logo

Entre la plaine cultivée et l’étang, le marais de Candillargues enchante par son côté calme et ses paysages sauvages, typiquement camarguais, calme à peine perturbé par le plongeon d’une tortue cistude ou l'envol d'une aigrette

Notre balade nous emmène parmi ces paysages qui changent au gré des saisons et où roseaux et salicornes s’étalent à perte de vue...

Nous débuterons notre balade du parking du cimetière de Candillargues, chemin du Biscourtet, accessible par la rue des Manades

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Il y a bien évidemment possibilité de démarrer depuis le village, mais l'avantage de ce lieu est qu'il y a un grand parking où il y a toujours de la place 

Nous prenons la route goudronnée, nous ne serons pas gênés par les véhicules : elle est interdite à la circulation

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Au bout de 240 mètres, nous virons sur le chemin à gauche
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260 mètres plus loin apparaît un verger, que nous traversons

Les fruits sont une source de revenus pour le propriétaire du champs et il faut donc respecter l'environnement, ça parait toujours superflu de le rappeler, et pourtant...

400 mètres plus loin, nous montons un petit talus qui nous amène sur un chemin que nous empruntons sur notre droite
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Nous longeons le Bérange, une rivière de 21 km qui prend sa source à Saint Drézéry et va se jeter dans l’étang de l’Or, appelé ainsi (selon la légende) pour ses reflets dorés au soleil
L'endroit est vraiment très paisible et très bucolique, la végétation est bien présente
Iris maritime

Aristoloches arrondies

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400 mètres plus loin apparaît une passerelle qui enjambe une vanne anti-sel (l’eau salée, plus lourde, reste au fond) qui permet de réguler le débit de l’eau

L'environnement mérite vraiment d'y marquer un arrêt

Nous la traversons et continuons de longer la rivière par l’autre berge
500 mètres plus loin, le sentier vire à angle droit à gauche, nous le suivons

Nous sommes transportés dans un environnement totalement sauvage :

Héron cendré
Echasse blanche
Aigrette blanche
Canard d'eau douce
Envol d'aigrette blanche
Tortue de Floride
Papillon sur un chardon
Abeille en plein travail

A l'horizon apparaît l’impressionnante Grande Pyramide de la Grande-Motte, une station au décor exceptionnel et aux formes inspirées par les temples précolombiens du Mexique... là où il n’y avait que des marécages

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800 mètres plus loin, nous franchissons la barrière en bois qui est devant nous

Voici le but de notre balade : des cabanes de pêcheurs faites de bric et de broc, mais l’endroit est si charmant !

Quand on pense que la Seine a coulé pas loin d'ici ! Hé oui, les marais de l’étang de l’Or ont servi au décor du film “les Amants du Pont-Neuf” il y a une vingtaine d'années, avec (entre autres) Juliette Binoche !
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Nous traversons la roubine sur le ponton de bois qui est devant nous, tout en nous accrochant bien aux cordes !
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Et nous découvrons d’autres cabanes, le mobilier (spartiate !) de l’une d’elles nous sera très utile pour notre conviviale pause casse-croûte dans ce milieu de nulle part...

Et là également, on respecte l'environnement et on ramasse tous ses détritus (rappel)
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Nous prenons également le temps d'observer les chevaux de race Camargue accompagnés par des aigrettes

Le lieu est très sauvage et très calme

Pour le retour, nous suivons le même itinéraire jusqu'à la passerelle vue tout-à-l'heure et qui est à 1,50 kilomètre de là
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Puis tout de suite à droite et nous passons la barrière en bois

Un peu plus loin, nous découvrons une longue passerelle aménagée par la commune de Candillargues, bravo à elle, c’est vraiment du beau travail

Et cela permet de traverser le marais et de prendre le temps d'admirer notre environnement sans le détruire

Nous reprenons notre balade, le sentier est fléché... et bien fleuri !

Environ 1 kilomètre après avoir quitté cette longue passerelle, nous retrouvons notre croisement de début de balade, puis notre véhicule 240 mètres plus loin

En conclusion

Une très agréable balade familiale variée d'environ 5.50 kilomètres en pleine campagne et sans aucune difficulté, entourés d'une belle végétation et d'une myriade d'animaux... un dépaysement garanti !

En fonction de la saison à laquelle vous ferez cette balade, vous aurez des moustiques (balade faite fin septembre) !

Attention : cette balade que nous vous proposons est le résultat de nos reconnaissances, elle n'est pas (ou partiellement) balisée...