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Les Cabanes de Lansargues depuis Candillargues

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Livre d'histoire

Au milieu du 17ème siècle, la communauté de Lansargues construit un port et un canal pour le transport des vins

Mais celui-ci s’envase rapidement et il faut en changer le cheminement

Le nouveau, creusé vers 1690, connaît aussi des déboires : la vase encore, les chemins souvent inondés et impraticables et des tracasseries administratives dues à la concurrence du canal de Lunel

De plus, une réglementation très contraignante de la vente de poisson limite le nombre de ceux qui vivent de la pêche

Concernant la chasse, le droit féodal la réservait aux seigneurs des lieux, mais pas à Lansargues : les habitants bénéficiaient d’un statut particulier, un droit de chasse très libéral accordé par la baronnie de Lunel

Les hommes se retrouvaient aux cabanes, qui devenaient un lieu de convivialité où l'on pouvait boire et se détendre, une sorte de café champêtre où on pouvait se laisser aller plus librement que dans le village

Les cabanes actuelles sont entretenues et rénovées ou en voie de l’être, le confort y est rustique mais elles sont toujours un lieu convivialité

La fréquentation n’est plus essentiellement masculine : on s’y retrouve en famille ou entre amis pour un dimanche à la campagne...

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Cabanes de Lansargues Etang de l'Or

Entre la plaine cultivée et l’étang, le marais de Candillargues enchante par son côté calme et ses paysages sauvages, typiquement camarguais, calme à peine perturbé par le plongeon d’une tortue cistude ou l'envol d'une aigrette

Notre balade nous emmène parmi paysage qui change au gré des saisons, où roseaux et salicornes s’étalent à perte de vue...
Notre balade débute du parking du site de Tartuguière, accessible par l'avenue de la Libération à Lansargues
En sortant du parking, nous prenons le chemin qui démarre sur notre droite
Il longe le canal de Lansargues

Notre cheminement est très confortable et très agréable, mais visiblement nous dérangeons !

Nous profitons également de la flore :

Iris maritime

Aristoloches arrondies

Au bout de 1.600 mètres apparaît devant nous sur notre droite une jolie passerelle, que nous traversons
Nous sommes aux cabanes de Lansargues
Après avoir admiré ces cabanes de pêcheurs faites de bric et de broc, mais dans un lieu si charmant, nous poursuivons en prenant le chemin sur notre droite, qui vire à gauche au bout d'une vingtaine de mètres

Nous longeons l'étang de l'Or et sommes transportés dans un environnement totalement sauvage :

Héron cendré
Echasse blanche
Aigrette blanche
Canard d'eau douce

Flamants roses

Tortue de Floride

Papillon sur un chardon

Abeille en plein travail

600 mètres plus loin, un chemin démarre sur notre gauche, nous ne le prenons pas et restons tout droit
850 mètres plus loin, nous arrivons à un nouvel hameau de cabanes de pêcheurs, celles dites "de Lunel", nous prenons à gauche (de toutes façons c'est la seule possibilité)
Nous longeons le canal de La Palus
530 mètres plus loin, nous voyons une barrière, nous la franchissons en n'oubliant bien sûr pas de la refermer ensuite

Au bout de 550 mètres, nous prenons à gauche en direction des marais (de toutes façons c'est là également la seule possibilité car une barrière infranchissable ferme notre chemin un peu plus loin) 

Au bout de 580 mètres, alors que nous avons vraiment l'impression d'être seuls au monde, nous voyons une nouvelle barrière, que nous franchissons également

350 mètres plus loin, notre chemin se divise en deux, nous prenons à gauche

340 mètres plus loin, nouvelle barrière, nous la franchissons et prenons à droite

130 mètres plus loin, nous continuons tout droit et traversons une vigne

300 mètres plus loin, nous croisons un chemin bien plus large, nous le prenons par la gauche

Nous passons devant le domaine de Tartuguière

400 mètres plus loin, un chemin arrive sur notre gauche en longeant un petit canal, nous l'ignorons et continuons tout droit

Au bout de 180 mètres, nous voyons un portail sur notre droite et un chemin mène à un haut et long monticule de terre

Nous sommes sur le site où a été tourné en 1988 le film "les amants du Pont-Neuf" avec (entre autres) Juliette Binoche

La préfecture de Paris ayant refusé les dates du tournage sur le vrai pont, le réalisateur s'est retrouvé contraint de recréer ce décor en taille réelle, soit 8.50 hectares où ont été reproduis à l'identique le Pont-Neuf, les quais de Seine, les façades des grands magasins, celles du musée du Louvre

Somptueux mais bougrement cher : producteurs, assureurs, financiers “sautent” les uns après les autres

À ce jour, le décor du film est toujours celui le plus onéreux du cinéma français, mais il ne reste désormais plus rien, tout fut brûlé peu de temps après la fin de tournage... seul subsiste le remblais sur lequel le faux pont avait été édifié, une affreuse bande de béton dans ce décor de tamaris et de flore de nos marais, pêle-mêle apparaissent également des tubes en métal qui dépassent du sol, des bouts de bois, de métal, des vieux câbles en tas, bref une catastrophe visuelle et écologique

Ce film aura décidément été un désastre, et continue de l'être quelques décennies plus tard...

Après avoir franchi en sens inverse le portail, nous continuons notre chemin (donc par la droite)
200 mètres plus loin, nous prenons à droite

140 mètres plus loin, nous apercevons un pont sur notre gauche, nous le traversons et arrivons au parking où est notre véhicule

En conclusion

Une très agréable balade familiale variée d'environ 6.80 kilomètres (sans compter l'escapade sur les lieux du tournage, soit environ 300 mètres) en pleine campagne et sans aucune difficulté, entourés d'une belle végétation et d'une myriade d'animaux... un dépaysement garanti !

Sans compter le site du tournage du film "Les amants du Pont-Neuf", marcher dans les pas de Juliette Binoche !

Attention : cette balade que nous vous proposons est le résultat de nos reconnaissances, elle n'est pas balisée...