Sommières-ChapelleSaintJulien / A revoir

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Depuis plus de 2000 ans, Sommières est idéalement située à égale distance de Nîmes, de Montpellier, des plages et des Cévennes, son patrimoine est riche et varié, en particulier grâce au Vidourle, les moulins qui y sont disséminés, les châteaux qui le surplombent et cette nature si présente, vu que nous sommes en pays rural

Notre balade va nous faire découvrir quelques splendeurs...

Notre balade démarre du parking en bordure du Vidourle, dont l'entrée se trouve au rond-point qui suit celui de la Place de la Libération, où se trouvent plusieurs commerces

Nous allons nous garer tout au fond du parking, déjà parce que nous sommes tout près de début de notre balade, mais aussi parce que nous sommes sûrs de trouver de la place

Au bout de 60 mètres, nous arrivons à une passerelle qui permet de franchir le Vidourle, nous l'empruntons

60 mètres plus loin, arrivés de l'autre côté, nous arrivons à un chemin, nous le prenons par la gauche

Dispo

Au bout de 110 mètres, nous arrivons sur une petite route bitumée, nous la prenons par la gauche

En nous retournant, nous avons une très belle vue sur Sommières et son château, dont La Tour Bermond mesure 22 mètres de hauteur

Au bout de 380 mètres, nous passons sous le pont de la D6110 qui relie Sommières à Quissac

110 mètres plus loin, notre petite route vire à 90° sur la gauche, nous la suivons

Au bout de 80 mètres, nous passons vers un chêne magnifique

160 mètres plus loin, nous voyons des gros poteaux métalliques plantés dans le sol, c'est un peigne à embâcles

Au bout de 280 mètres, notre petite route vire à 90° sur la droite, nous la suivons

Nous ignorons donc le petit chemin pierreux qui est à notre gauche

Après 230 mètres de cet agréable cheminement, nous continuons tout droit malgré la panneau "impasse"

Au bout de 120 mètres, nous continuons tout droit sur notre petite route bitumée

Nous ignorons donc celle qui est à notre droite

De très belles propriétés bordent notre cheminement

Après 100 mètres de cet agréable cheminement, nous voyons une jolie ancienne bâtisse sur notre gauche, 

Au bout de 390 mètres, au niveau d'une plantation d'oliviers et de grenadiers, le bitume fait place à un chemin pierreux

Au bout de 70 mètres, notre chemin est redevenu très confortable, nous longeons un joli ruisseau, la végétation est belle et procure une ombre bien appréciable

Au bout de 60 mètres, nous arrivons sur un croisement avec un autre chemin, nous le prenons par la droite malgré un balisage bien visible nous invitant à rester tout droit

A nouveau 60 mètres plus loin, nous arrivons sur la voie verte Sommières-Quissac, nous la prenons par la gauche

Nous sommes sur le pont qui enjambe le ruisseau de l'Eigalade

Pour des raisons évidentes de sécurité routière, le Code de la route prévoit, depuis 1977, l’aménagement de pistes cyclables réservées à la circulation des cyclistes, mais est-ce que nous pouvons les emprunter en tant que piétons ?

« Non » dit le code de la route (article R110-2) car elles sont exclusivement réservées aux cyclistes

Toutefois, rajoute le même code de la route (article R412-35) les piétons peuvent être autorisés à circuler sur une piste cyclable « Lorsqu’il ne leur est pas possible d’utiliser les emplacements qui leur sont réservés ou en l’absence de ceux-ci »

La Sécurité routière précise que si un piéton est amené à circuler sur une piste cyclable, les cyclistes sont prioritaires

Il est également précisé que les piétons doivent circuler dans le même sens que les cyclistes, cependant ne serait-il pas logique de marcher en sens contraire de la circulation des vélos, déjà pour les voir arriver, mais aussi pour leur assurer une bonne visibilité ?

Concernant les voies vertes, elles sont réservées à tous les déplacements non motorisés, donc également aux piétons…

Nous concernant, nous décidons de marcher sur la gauche de la voie, cela permet de voir arriver les cyclistes, mais aussi de les saluer !

Après 430 mètres de cet agréable cheminement, nous arrivons vers l'ancienne gare de Salinelles, nous prenons la petite route à notre gauche

Nous contournons donc l'ancienne gare par la droite

Dispo

130 mètres plus loin, nous passons devant le moulin de pattes

Ce moulin, dit moulin de pattus, est un important moulin seigneurial construit par Guillaume de Nogaret au 13ème siècle

Il avait pour particularité d'être fortifié

L’eau arrivait directement au moulin grâce à une dérivation du Vidourle, elle passait sous la bâtisse, actionnait la roue horizontale, puis la roue verticale, et rejoignait ensuite le fleuve

Après avoir connu plusieurs propriétaires, il a été acheté en 1763 par David Meynier, le seigneur de Salinelles 

Le moulin s’est arrêté en 1945, il est désormais transformé en chambres d'hôtes

Au bout de 150 mètres, nous arrivons sur une route assez passagère, c'est la route de Sommières, qui mène à Salinelles, que nous voyons à notre droite

Nous traversons la route pour prendre le petit sentier qui est juste en face de nous

Notre petit sentier est confortable et serpente très agréablement dans la végétation

Et une imposante forêt de platanes

Après 250 mètres de cet agréable cheminement, nous arrivons sur une petite route bitumée, nous la prenons par la gauche

20 mètres plus loin, nous passons sous la D35 qui relie Sommières à Quissac

A nouveau 20 mètres plus loin, nous arrivons à un croisement de petites toutes, nous continuons tout droit

120 mètres plus loin, nous arrivons devant l'entrée du cimetière qui est devant la chapelle

Il s'agit de la chapelle Saint-Julien de Montredon, sur le commune de Salinelles

Salinelles se rattachait primitivement au diocèse de Maguelone, avant d'être rattaché à celui de Nîmes

Trois textes de l'époque carolingienne (9ème siècle) mentionnent l'édifice dans des donations faites au monastère de Psalmody, une ancienne abbaye bénédictine dont les ruines sont situées vers Saint-Laurent-d'Aigouze

A la fin du 11ème siècle ou au début du 12ème siècle, l'église, certainement vétuste ou trop petite, a été arrasée et a fait place à une nouvelle construction, sans doute sous l’implusion des seigneurs de Montredon, lesquels connaissaient alors une époque de prospérité

En fait, la chapelle se compose de deux parties distinctes : la nef et l’abside principales témoignent d’un style roman classique et, au sud, une seconde nef au chevet polygonal, de style roman tardif, ajoute une touche d’élégance à l’ensemble, les chapiteaux sculptés, ornés de motifs animaliers et végétaux, reflètent l’attachement du sculpteur au monde rural

La chapelle Saint-Julien de Montredon doit sa préservation à la mobilisation de la communauté locale : en 1968, une association s’est formée pour sauver l’édifice de la ruine, et grâce à des efforts collectifs et à l’expertise d’architectes, ce joyau roman a pu retrouver sa splendeur d’antan

Et grâce à eux, nous avons la chance de pouvoir continuer à l'admirer !

Nous reprenons notre cheminement

Au bout de 170 mètres, nous continuons tout droit et ignorons donc la route qui est à notre gauche

Au bout de 510 mètres, nous continuons à marcher sur notre petite route, et ignorons donc le chemin qui est à notre droite

Passés 30 mètres plus loin, nous prenons le chemin pierreux qui est à notre gauche

Nous sommes sur le Chemin des Candelles

Au bout de 110 mètres, nous passons devant une capitelle

Les hommes ont de tout temps eu besoin de se ménager un abri contre les intempéries

La construction de cabanes en pierres sèches réalisée sans adjonction de mortier est une technique connue dès la préhistoire, et qui s'est perpétuée dans toutes les régions de collines et de plateaux au sol pauvre, où il suffisait à l'homme de se baisser pour ramasser des quantités considérables de pierres, ce qui est le cas dans nos régions arides

Ces cabanes ont eu, au fil des siècles, de multiples usages : abris pour les hommes ou les animaux, réserves permettant d'entreposer des outils agricoles ou des provisions, mais aussi postes de guet, puits ou citernes

Quant au nom "capitelle", il vient du latin capitellum, qui signifie "petite tête"

Un terme également utilisé en botanique, la capitule désigne une inflorescence en forme de tête globulaire ou ovoïde, mais aussi en anatomie, le capitellum désignant l'éminence arrondie située à l'extrémité inférieure de l'humérus

Au 12ème siècle, capitellum a de nouveau été emprunté au latin pour désigner un "chapiteau",  une forme arrondie du haut, du toit 

Au 20ème siècle, le terme "capitelle" a eu un grand succès dans tout le Languedoc Roussillon et a remplacé tous les mots locaux qui désignaient des constructions en pierre sèche

Après 230 mètres de cheminement, nous ignorons les deux chemins qui sont à notre droite et arrivons à hauteur d'une jolie maisonnette en pierres

Notre chemin est désormais bitumé et nous marchons parmi les murs en pierres sèches et les vignes

A un moment, nous voyons une tour en ruines dépasser au-dessus de la cime des arbres, il s'agissait du château de la baronnie de Montredon

Salinelles faisait partie du domaine de la puissante famille des Bermond d’Anduze, qui possèdaient également Sommières et Sauve

Afin de contrôler le Vidourle sur plusieurs kilomètres, est édifié le château fort de Montredon

La baronnie de Montredon était florissante aux 6ème et 7ème siècles, sous la suzeraineté des Guilhem de Montpellier

C'était une co-­seigneurie de six frères dont cinq prennent parti avec Bermond d’Anduze en faveur du comte de Toulouse au moment de la croisade contre les Albigeois

Blanche de Castille, devenue reine de France au décès de son mari Louis 8, est à l'origine du traité de Meaux en 1229 qui met un terme au conflit albigeois entre le royaume de France et le comté de Toulouse, le comte doit alors céder une grande partie de ses terres au royaume

La baronnie revient donc au domaine royal et est démantelée

La légende veut que Blanche de Castille soit venue en personne sur le site au moment du démantèlement du château et aurait accroché son écharpe aux ronces du chemin

Le hameau qui s’était installé vers les ruines du château perdurera jusqu’au début du 20ème siècle avec plus d’une soixantaine
d’habitants

Aujourd’hui les maisons de ce hameau sont en ruines et d’un accès assez difficile

170 mètres après être passés devant la maisonnette, nous arrivons sur une petite route, nous la traversons et la prenons par la droite

Nous sommes sur le Chemin de la Plaine de Montredon

Dispo

Il monte légèrement et est parfois assez pierreux

A un moment, nous avons une très jolie vue sur Saint-Hilaire-de-Beauvoir

Après 350 mètres de cheminement, notre chemin vire à droite, nous le suivons et ignorons donc le chemin qui est devant nous, et qui mène à une propriété privée

20 mètres après le virage, nous passons la grosse pierre qui est en travers du chemin et nous continuons tout droit

Au bout de 70 mètres, il s'élargit et devient bitumé

Notre petite route descend parmi la végétation et les murs en pierres sèches de quelques belles propriétés

Nous sommes sur le Chemin de Montredon

Au bout de 530 mètres, au panneau "stop", nous continuons tout droit, et ignorons donc la route à droite

90 mètres plus loin, nous arrivons à un rond-point (dit "de la micheline"), nous le traversons par la droite en deux temps

Nous prenons la 1ère sortie et longeons désormais par la gauche la D6610 qui relie Montpellier à Alès

A nouveau 70 mètres plus loin, nous arrivons sur une autre route (l'allée des Joncs), cette fois nous la traversons 

Dispo

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