Saint Sériès le moulin de la Roque
Le moulin de la Roque à saint-Sériès
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Long de 85 km, le Vidourle est prend sa source dans le contrefort méridional des Cévennes gardoises
Avant de se jeter dans la mer Méditerranée au Grau du Roi, il est mitoyen avec le département de l’Hérault dans sa basse vallée à partir de Boisseron
Ses crues sont si terribles qu'on les appelle « les Vidourlades »
La plus célèbre et la plus terrible est celle de septembre 2012 qui fût exceptionnelle, plus violente encore que la crue qui toucha Paris en 1910 : le débit d’eau à Sommières était de 2 500 mètres³/seconde alors que son débit normal est de 1 à 2 mètres³/seconde et la hauteur d'eau a atteint 7.40 mètres contre un peu plus d'un mètre en temps normal
Le phénomène est bien connu des météorologues : le vent chaud et humide en provenance de la Méditerranée se dirige vers le nord, au moment où il bute contre le massif montagneux des Cévennes, il rencontre l’air froid présent en altitude, se forment alors classiquement des nuages chargés de pluie qui sont bloqués par la montagne et se reforment perpétuellement
Si bien que les orages peuvent durer plusieurs heures, provoquant des dégâts importants...


La commune de Saint-Sériès possède une multitude de chemins et sentiers le long du Vidourle, dans la garrigue mais également dans les vignes et autres bois
Parmi tous ces chemins, deux itinéraires de grande randonnée traversent la commune : La Via Tolosana (nom latin du Chemin de Saint–Jacques de Compostelle) et La Grande Traversée de l’Hérault, un réseau de 530 kilomètres de chemins ouverts aux randonneurs pédestres, vététistes et cavaliers
Notre balade, bien plus modeste, va nous emmener à la découverte de Saint-Sériès, bien sûr, mais aussi de saturargues et des berges verdoyantes du vidourle...
Notre balade démarre des places de parking qui sont en bordure de l'avenue de la Mer, la rue pénétrant dans le village quand on arrive de Saturargues ou d'Entre-Vignes
Il y en a plusieurs à hauteur du parc municipal, et elles sont gratuites
Nous entrons dans le parc municipal en descendant quelques marches et nous le traversons
C'est un très bel endroit avec de beaux arbres, la balade commence bien agréablement !Environ 150 mètres plus loin (en fonction du lieu de stationnement du véhicule), nous en sortons sur la rue du Canet, que nous prenons par la gauche
Nous longeons la plaine des jeux
170 mètres plus loin, nous ignorons la rue à notre gauche, l'impasse des Tuillères
Après 110 mètres, nous arrivons à un croisement, nous prenons le chemin à droite et nous continuons tout droit, nous sommes sur le chemin de l'Hort d'Amoun
Nous sortons du village, notre chemin est bien droit et plat
Après 560 mètres d'agréable cheminement, nous entrons dans Saturargues
Nous marchons toujours à gauche de la chaussée car il n'y a pas, là non plus, d'aménagement pour les piétonsAu bout de 40 mètres, nous arrivons à un croisement avec une autre rue, la rue du Pic Saint Loup, nous continuons tout droit
80 mètres plus loin, nous ne prenons pas à gauche, c'est une impasseAu bout de 120 mètres, nous arrivons à un petit rond-point, nous voyons un monument aux morts sur notre gauche, nous prenons la rue à gauche
Nous sommes sur la Grand Rue et nous longeons un très joli parc40 mètres plus loin, nous la traversons pour prendre la rue à droite
Nous sommes toujours sur la Grand RueAu bout de 70 mètres, nous prenons l'allée qui est devant nous et nous passons donc le bloc en béton
Nous sommes sur un chemin piétonnier, en bordure d'une grande pinèdeAprès 70 mètres de cheminement, nous arrivons prenons la petite rue à gauche, c'est la rue de l'église, édifice devant lequel nous arrivons
Bâtie aux 11ème et 12ème siècle par les moines du monastère de Saint-Gilles, l’église Notre-Dame de Saturargues a été construite avec le calcaire des carrières de Castries, qui lui donne une très belle couleur ocre
L’intérieur de l’édifice a bénéficié d’une décoration soignée, notamment avec la présence de sculptures et de chapiteaux décorés dans l’abside
L’église abrite également des oeuvres d’art du 17ème et 18ème siècle, notamment des sculptures en bois doré et une cloche datée de 1777
Elle a été restaurée en 1986, ce qui a permis de mettre au jour le plus riche décor intérieur des établissements clunisiens en Bas-Languedoc
Suite à la révocation de l’Edit de Nantes interdisant le Protestantisme en 1685, des bandes de dizaines ou centaines d’hommes armés se forment, menés par des prophètes, appelés les «inspirés »
Ces insurgés, surnommés « fanatiques » par leurs adversaires, commettent alors des actes de vengeance contre des prêtres et des catholiques et prennent progressivement le nom de « Camisards », le « grand brûlement des Cévennes » commence
L’un des principaux chefs est Jean Cavalier, à la tête de 700 hommes ils s’abattent avec fureur le 20 septembre 1703 dans les villages de Saint-Sériès et de Saturargues
Le bilan sera terrible : 11 morts à Saint-Sériès et 60 morts (sur 300 habitants) à Saturargues dont 25 enfants âgés de 4 mois à 18 ans
Une plaque commémorative rappelle vers l'église ce fait historique bien triste
Au bout de 40 mètres, nous remarquons un porche à notre droite (il est numéroté 6), nous passons dessous et arrivons dans un petit parc, c'est le square du Presbythère
Nous le traversons
Après 30 mètres, nous sortons du square, descendons quelques marches et traversons la rue devant laquelle nous sommes arrivés, c'est la rue des Abrivados
Nous sommes sur une très jolie petite place ombragée, le Plan du 14 Juillet
Nous la traversons et remarquons sur la droite quelques marches d'escalier avec un petit portillon métallique, que nous franchissons et retrouvons ainsi la rue des Abrivados, que nous prenons par la gauche
Nous sommes tout contre la mairie du village avons parcouru une centaine de mètres
Nous sortons du village, notre petite route goudronnée est très agréable
Au bout de 40 mètres, c'est donc très rapide, nous prenons la petite route goudronnée à notre gauche
330 mètres plus loin, alors que notre chemin fait un virage à angle droit sur la droite, nous le quittons pour prendre le chemin herbeux qui est à notre gauche
Nous longeons une forêt composée de pins et de chênes de garrigue, ce qui nous donne de l'ombre
Au bout de 320 mètres, nous arrivons sur un autre chemin, que prenons par la gauche
Après 840 mètres de cheminement, nous arrivons sur une route, c'est la route de Villetelle
Nous la traversons avec prudence car il y a un peu de circulation, mais surtout les voitures roulent assez vite, un peu trop à notre goût !
Il y a deux possibilités en face de nous, nous prenons le petit chemin herbeux qui est à gauche du calvaire
Il est beaucoup plus agréable de par la végétation et le confort
Notre petit chemin serpente en effet parmi les vignes et les oliviers
Nous remarquons un très bel arbuste : l'Epine du Christ
Au bout de 360 mètres, et alors que nous sommes face à une vigne, nous arrivons sur un autre chemin, que nous prenons par la gauche
Puis tout droit de suite après
150 mètres plus loin, nous arrivons sur une petite route goudronnée, que nous prenons par la droite
Puis tout droit juste après
Après 240 mètres d'un bien agréable cheminement, nous ignorons la petite route à notre droite, c'est une impasse qui mène à une vigne
270 mètres plus loin, nous prenons le chemin de vigne qui est à notre droite
Au bout de 330 mètres, nous arrivons devant la station d'épuration, nous traversons la petite route bitumée qui mène à son entrée et continuons tout droit
Nous remarquons un balisage rouge et blanc sur un arbre
Nore chemin est un peu pierreux à son début, puis il serpente agréablement entre petits bois et vignes
Au bout de 300 mètres, nous croisons un autre chemin, nous le prenons par la gauche
120 mètres plus loin, nous croisons un autre chemin, nous le prenons par la gauche
La couleur et le calme de l'eau, les grands arbres, le silence, c'est vraiment un lieu très agréable
Au bout de 240 mètres plus loin, nous voyons une bâtisse devant nous, c'est l'ancien moulin de la Roque
Nous suivons notre chemin, qui vire à angle droit sur la gauche
Cet ancien moulin tire son nom de la Roque de Saint-Sériès, une merveille géologique qui s'élève fièrement à 75 mètres de haut, séparant deux rochers abrupts et offrant un spectacle impressionnant qui éblouit les visiteurs
La légende locale, qui alimente bien des mystères intrigants depuis des générations, veut que le site aurait été “taillé par les romains”, témoignant de la présence d’une histoire riche et légendaire
Mais derrière les histoires légendaires se cache une autre hypothèse tout aussi captivante : les géologues suggèrent que cette formation spectaculaire serait le résultat d’un effondrement géologique du fleuve Vidourle, autrefois formant un lac avant de trouver son cours actuel
Au-delà de sa dimension légendaire, l'histoire de la Roque de Saint-Sériès est étroitement liée au célèbre site d’Ambrussum (Lunel), avec ses vestiges d’une ancienne ville romaine prospère, reflétant l’importance de ce fleuve en tant que voie de communication et de transport pour les échanges commerciaux et culturels de l’époque
Aujourd'huin, randonneurs et passionnés d’escalade se lancent avec enthousiasme à l’exploration de ces falaises majestueuses, tandis que les contemplatifs se laissent porter par l’immensité du panorama offert par ce lieu unique...
Nous remarquons sur notre gauche un pré avec des tables et bancs pour pique-niquer, voila une initiative sympa !
Nous sommes sur une petite route goudronnée, la rue du Vidourle
80 mètres plus loin, nous arrivons à un croisement, nous prenons la rue la plus à droite et passons devant un calvaire qui est à notre gauche
Nous sommes toujours sur la rue du Vidourle
260 mètres après être entrés dans le village, nous arrivons sur une rue, que nous prenons par la gauche
Nous sommes sur l'avenue de la Mer, elle est étroite et n'a aucun aménagement pour piétons, nous marchons donc bien prudemment sur la gauche de la chaussée
Au bout de 60 mètres, nous ignorons la petite rue à notre gauche
A l'angle avec cette rue (le Plan du Griffe), nous remarquons une très belle batisse avec des tourelles dans les angles, c'est le château de saint-Sériès
Il s'agit du château du seigneur de Vibrac, édifié aux environs de 1630
Le seigneur de Vibrac est en fait un bourgeois, Firmin Duranc, installé à sauve, dans le Gard, où il s'enrichit grâce au commerce du textile
Il achète vers 1510 la seigneurie de Vibrac, qui n'était plus qu'une tour carrée entourée de quelques bâtiments, le tout en très piteux état
Il y fait des travaux assez importants et se s'attribue le titre ronflant de "Seigneur et Baron de Vibrac"
L'un de ses descendants, Marc-Antoine Duranc de Vibrac, sera titré chevalier de l’Ordre de Saint Jean de Jérusalem et son fils Antoine, Chevalier de Malte
Il s'agit d'un cas type d’acquisition de noblesse par usurpation et lorsque, à partir de 1666, et pour des raisons essentiellement fiscales, Louis XIV fait entreprendre des vérifications pour remettre de l’ordre dans la noblesse française, c’est par jugement souverain du 5 décembre 1668 que le baron Marc-Antoine et ses frères sont « maintenus dans leur noblesse et leurs titres »
Ainsi que Louis Duranc de Vibrac, colonel d’un régiment de cavalerie étrangère pour le service du Roi, et installé dans son château de Saint-Sériès
Château où s'éteindra la branche des Duranc de Vibrac, après la mort sans postérité en 1829 du dernier baron de Vibrac, prénommé également Louis
Nous continuons notre cheminement et retrouvons 200 mètres plus loin le parc municipal, qui s'avère être une partie du parc du château
Nous retrouvons également notre véhicule de l'autre côté de la chaussée

Une bien agréable balade familiale très variée d'environ 7.80 kilomètres très sympa car elle nous fait découvrir deux très jolis villages et, après le calme de la campagne, elle nous amène au bord du Vidourle
Une petite partie (avantd'arriver au Vidourle) de l'itinéraire est un peu pierreuse, d'où l'importance de bien se chausser
Attention : cette balade que nous vous proposons est le résultat de nos reconnaissances, elle n'est pas (ou partiellement) balisée...