A revoir (photos)

Le canal de Lunel et le Dardaillon à Saint-Just

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Livre d'histoire

Les rives de St Nazaire de Pézan ont abrité des ports dés l’époque romaine et jusqu’au moyen âge et ils ont relié des hommes de St Nazaire à Gènes

Des points d’accostages sur les rives des étangs et du Dardaillon y étaient modestes, constitués d’un pieu d’amarrage et d’une planche de débardage

Partant déjà du principe que la nature à horreur du vide, l'empereur romain César décida que ce vide, les surfaces cultivables, deviendrait des terres fertiles, il quadrilla donc le territoire par la découpe des terrains et la création de  "villae"

Ce fut sur l’emplacement de l’une d'elles où l’on cultivait le sel que Saint Nazaire de Pézan fût bâtit

A deux pas du village passe le canal de Lunel, qui faisait jadis de Lunel un port sur l’étang de l’Or et la Méditerranée, le village se trouvant alors sur l'antique chemin qui reliait le port à l'étang

Construit dès le 14ème siècle, le canal atteint le cœur de la ville au début du 18ème siècle avant d’être marginalisé par le train et déclassé en 1937

Riche en anguilles, que l’on pêchait les nuits sombres à l’aide de paniers percés, le canal de Lunel est à l’origine du nom des habitants de la ville : les Pescalunes, les pêcheurs de lune...

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Saint Just logo
Largement inspiré de "la boucle de la Pescalune", créée par la communauté d'agglomérations de Lunel, notre itinéraire nous emmène le long des cours d’eau du canal de Lunel et du Dardaillon, nous ressentons les influences de la Camargue toute proche et la richesse de sa faune, nous traversons de nombreux vergers, vignes et champs céréaliers, une très agréable balade très bucolique en perspective...

Notre balade démarre du parking qui est le long de le rue de l'Abrivado, juste après le premier rond-point quand on entre dans Saint-Just en venant de Mauguio

Il y a de très nombreuses places gratuites et donc très facilement accessibles 

Nous revenons sur le rond-point, nous traversons la rue avec précaution...

... et prenons à gauche la direction de Saint-Nazaire-de-Pézan

Nous en profitons pour admirer une statue originale : la main tenant la pomme

Haut de de 5 mètres, ce monument en bronze a été inauguré en septembre en 2012 lors de la fête annuelle de la pomme

Il a été réalisé par le sculpteur Ben K "Le tronc de l'arbre représente un bras, c'est le lien avec la terre. Et puis il y a une main qui le prolonge, tenant comme un cadeau une pomme, c'est le travail de l'homme, le fruit offert comme une récompense"

Près d'une année de travail pour que cette grosse pomme arrive à maturité et trouve sa forme définitive, celle voulue par l'artiste, sculpteur aux Saintes-Maries-de-la-Mer, ayant réalisé des sculptures dans plusieurs villes du Gard, de l'Hérault et des Bouches-du-Rhône

Nous marchons sur un trottoir bien large et ombragé par les arbres qui bordent la route, c'est agréable

Nous arrivons devant la dite coopérative, nous sommes à environ 250 mètres de notre lieu de stationnement

La coopérative Cofruid'Oc a été créée en 1962, elle a été la première coopérative fruitière de l'Hérault

Spécialisée dans les pommes et les asperges avec également une production de poires, elle réunit 80 producteurs sur près de 500 hectares

Elle s’appuie sur des marques signatures fortes (Pink Lady®, Reine des Reinettes Gourmande®, Tasty Granny®, Legend®, etc.) pour révéler toutes les saveurs du terroir

Sa production annuelle est d'environ 23 000 tonnes de pommes, 300 tonnes d’asperges et un millier de tonnes de poires, sur des terres réparties entre l’Hérault, l’Aude, le Gard, les Bouches-du-Rhône, la basse Drôme et Ardèche ainsi que les Alpes-de-Haute-Provence

Son chiffre d'affaire avoisine les 30 millions d'€

Pour plus de renseignements (en particulier sur les ouvertures de vente directe) : www.cofruidoc.com

Après 320 mètres, nous ignorons la rue à notre droite (la rue des Verdiers) et continuons sur notre trottoir

230 mètres plus loin, c'est la fin de notre trottoir, nous prenons la rue à gauche, c'est le chemin des Prèles

Puis de suite à nouveau à gauche, nous sommes sur la rue des salicornes

Nous passons à la gauche d'un calvaire

Notre chemin est confortable, même s'il n'a plus de bitume, nous passons au milieu de cultures

Sur notre gauche, nous voyons l'arrière de Saint-Just

Au bout de 550 mètres, nous ignorons le chemin herbeux qui est à notre gauche et continuons tout droit

200 mètres plus loin, nous arrivons sur une petite route bitumée, nous la prenons par la droite

Nous sommes sur l'avenue Camille Desmoulins

180 mètres plus loin, nous arrivons sur un petit rond-point, nous prenons la sortie qui est en face de nous

Puis nous continuons tout droit en ignorant la route bitumée qui est à notre droite

Nous sommes sur le chemin du Port

Au bout de 180 mètres, nous remarquons sur notre droite une passerelle en bois, nous l'empruntons

Nous longeons désormais le canal de Lunel par la droite, notre cheminement est confortable et le calme de l'eau bien agréable !

Le canal de Lunel fut enfin achevé en 1728, il permettait de communiquer par les étangs avec Cette (Sète aujourd'hui), avec le Rhône par le canal de la Radelle à Mauguio

Cela permit une fréquentation du port de Lunel toujours plus importante par un nombre croissant de barques d’année en année, mais aussi de déverser les eaux des fossés de Lunel lorsqu’ils débordaient lors des crues du Vidourle

Sont acheminés vers le sud le sel (essentiel à la conservation des aliments, il n'y avait pas de frigo à l'époque !),  le vin de muscat ainsi que le blé, et sont apportés directement en ville du bois et du minerai de charbon

Le canal a une longueur totale de 10,610 kilomètres, du port de Lunel à la pointe de la Pyramide (eh oui, et rien à voir avec celles de La Grande Motte, situées juste en face !) dans l’étang de Mauguio, ce lieu s'appelle ainsi car une croix en forme de pyramide a été construite au début du 19ème à l’embouchure du canal pour en signaler l’entrée, ce lieu est inaccessible à pied

Dans sa version actuelle, le canal débute au niveau du Rond-Point lunellois du Pascalet, soit 818 mètres plus au sud que son départ d’origine (le port de Lunel, qui est désormais le parking Louis Feuillade)

Le 19ème siècle marque le début du déclin du canal avec l’arrivée du chemin de fer

De plus, les taxes sur le transport de marchandises sont élevées et le coût d’entretien du canal rendent ce dernier de moins en moins rentable

Il se dégrade et s’envase peu à peu

En 1926, le canal est racheté par la commune de Lunel et des travaux d’entretien et de désenvasement sont effectués, mais en vain

En 1937, il est déclassé et n'est plus voie navigable

Nous le suivons très fidèlement et longeons le canal par la droite, notre cheminement est très confortable

De l'autre côté, nous voyons la piste cyclable qui relie Lunel à La Grande Motte

Nous remarquons des panneaux explicatifs concernant les aménagements réalisés pour la préservation du site, comme par exemple la plantation de haies d'essences locales comme l'églantier, le cornouiller ou l'érable de Montpellier, ce qui a aussi pour intérêt le maintien des berges
Sur notre droite, un panneau nous explique que des abris ont été construits là pour les reptiles et les amphibiens (couleuvre de Montpellier, lézard vert ou la rainette méridionale), animaux à sang froid qui ont besoin d'abris l'hiver pour se protéger des températures basses

Rapidement, la végétation est très présente, beaucoup d'arbres, de verdure, de joncs, et quelle tranquillité !

Nous dérangeons quelques aigrettes et cormorans qui s'envolent à notre passage
Notre chemin est bordé de bancs en béton, sympa pour faire des pauses !
Un autre panneau nous explique les usages actuelles des berges du canal, de plus en plus fréquentées par les promeneurs et les cyclistes, et les aménagements que cela doit entraîner

Nous y découvrons le terme "ripisylve", qui désigne les arbres des bords de cours d’eau et qui évoluent au cours du temps suivant l’eau des crues et de la nappe souterraine

Ils sont essentiels pour la tenue des sols, le soutien de la nappe phréatique, l’épuration des eaux, et la vie aquatique

Ces boisements humides constituent de véritables petites oasis de vie qui profitent à de nombreuses espèces protégées comme la cistude d’Europe, le campagnol amphibie, le papillon Diane, ou encore de nombreuses plantes dont la nivéole d’été

Mais ils sont parfois investis par des espèces moins désirables qui occasionnent de nombreux dégâts dans les berges, tel que le ragondin et peuvent déséquilibrer la diversité de la flore locale.

Après 720 mètres de très agréable cheminement, nous franchissons un ouvrage en bois et continuons à longer le canal par la droite

Notre petit chemin herbeux est bordé de chardons-Marie, la légende veut que la vierge, fuyant Hérode, aurait caché Jésus sous un bosquet de chardons où elle lui aurait donné le sein, quelques gouttes de son lait tombèrent sur les feuilles, d'où les nervures blanches
370 mètres plus loin, nous ignorons le petit chemin herbeux qui est à notre droite et continuons à longer le canal par la droite

Nous voyons une roubine arriver à notre droite, nous sommes cernés par les eaux !

Ce mot vient de l’ancien occitan Robina qui désigne un canal de communication d'un étang avec la mer 

Le canal de Lunel se jette en partie dans l'étang de l'Or, une vaste lagune de 3 000 hectares bordée de 2 000 hectares de marais

Les marais sont constitués d'une mosaïque de zones humides composées de plantes différentes selon les conditions topographiques et la teneur en sel du sol ou de l'eau, de lagunes temporaires fonction de la météo et de plans d'eau plus ou moins saumâtre

Site classé Natura 2000, la lagune et sa périphérie présentent des activités telles que maraîchage, arboriculture, grandes cultures, pêche, chasse, mais aussi élevage de taureaux et chevaux Camargue lui confèrant une identité culturelle marquée par l’influence de la petite Camargue

Dans les manades, les taureaux et chevaux Camargue sont au cœur des traditions regroupées sous le nom de bouvine ou de « fé di biou », la « passion du taureau », rassemblant des milliers de spectateurs tout au long de la saison
260 mètres plus loin, nous ignorons le petit chemin herbeux qui est à notre droite et continuons à longer le canal par la droite
arbres / fleurs / etc...

Nous cheminons parmi des haies d'arbres qui nous procurent une ombre bien appréciable


Au bout de 340 mètres, notre chemin fait un virage à angle droit sur la droite, nous sommes à l'endroit où le ruisseau du Dardaillon se jette dans le canal

Nous longeons cette fois le ruisseau du Dardaillon, composé de deux ruisseaux (Dardaillon Ouest et Est) qui se rejoignent à hauteur de Saint-Just, juste avant le rond-point à son entrée

Nous suivons notre chemin, toujours aussi agréable
La végétation est abondante, notre cheminement est magnifique et d'un très grand calme
Nous passons parfois dans des véritables tunnels de verdure qui s'ouvrent sur des près où paissent de très beaux chevaux Camargue, et non "de" Camargue

La légende veut que le cheval Camargue serait né de l’écume de mer afin de sauver un homme poursuivi par un féroce taureau noir

Neptune (le dieu des eaux vives et des sources et protecteur des pêcheurs) qui, circulant en pleine mer sur son char tiré par 9 chevaux blancs, aperçu un homme nageant vers lui et lui demanda ce qu’il faisait là

Cet homme lui dit qu’il se nommait Lou Camarguen et qu’il habitait dans « un pays magnifique où le ciel et la terre se mirent dans les étangs »

Neptune chercha à comprendre pourquoi il fuyait un si beau pays

L’homme lui expliqua qu’il était régulièrement poursuivi par un énorme taureau noir avec « des cornes en forme de Lyre », et qu’il n’avait d’autres solutions que de se réfugier dans le royaume de Neptune

Le Dieu de la Mer décida d’aider ce pauvre homme en lui donnant son cheval de tête : « voici mon meilleur cheval, si tu sais t’en faire un ami, il sera pour toi un allié irremplaçable face au noir taureau »

Après 3 jours et 3 nuits, l'homme pût enfin monter le cheval et le mena vers le taureau avec un bâton à 3 branches pour dominer l’animal

C’est ainsi que naquirent les gardians équipés de tridents leur permettant de guider leurs troupeaux de taureaux et Lou Camarguen devint le père du Cheval Camargue

Après 1 100 mètres de cheminement, nous arrivons sur une route goudronnée, nous la prenons par la gauche et franchissons le pont qui enjambe le Dardaillon
Nous entrons dans Saint-Nazaire-de-Pézan en marchant sur la gauche de la chaussée car il n'y a pas d'aménagement pour les piétons, nous sommes sur la rue du Lavoir
Sur notre droite, nous apercevons l'église du village
Après 150 mètres de marche sur notre petite route, nous arrivons sur la rue la la République, que nous prenons par la gauche
20 mètres plus loin, nous continuons tout droit au croisement avec une autre rue
Au bout de 40 mètres, alors que notre rue vire sur la droite, nous apercevons sur notre gauche le parc du château de Saint Nazaire, un lieu de toute beauté pour tous des événements privés et professionnels, mais malheureusement désormais laissé à l'abandon

50 mètres plus loin, nous continuons tout droit au croisement avec une autre rue (le chemin des Abîmes)

Nous sommes sur l'avenue de l'Abrivado

Après 60 mètres, nous continuons sur notre avenue en ignorant la rue qui est à notre droite (la rue de la Bouvine)

Au bout de 90 mètres, nous admirons une très belle propriété qui est sur notre gauche

40 mètres plus loin, nous prenons par la droite la rue que nous croisons

Nous sommes désormais sur la rue des salicornes
Notre rue bitumée n'est pas très large et nous rencontrons un peu de circulation, nous marchons donc prudemment sur la gauche de la chausée
Au bout de 100 mètres, notre rue vire à angle droit sur la droite, nous la suivons
Nous sommes désormais sur le faubourg des Amis
Nous remarquons là également de très belles maisons de village
140 mètres plus loin, nous prenons à gauche au croisement avec une autre rue
Nous sommes désormais sur le chemin de la Cave
Au bout de 150 mètres, nous longeons un joli parc avec des arbres et des tables de pique-nique
Nous franchissons le portique métallique qui permet d'y entrer et profitons d'une pause bien agréable
Pour continuer notre balade, nous empruntons le joli petit pont qui est devant nous


Nous passons des jeux pour enfants puis la promenade Joseph Dugaret

Des arbres, de la verdure, des bancs en pierre, c'est très agréable

Après être passé devant un petit amphi en pierres, nous sortons du parc en empruntant le petit pont sur notre droite

Nous avons parcouru environ 250 mètres depuis nos tables de pique-nique

Nous arrivons sur la rue de Saint-Just, nous la prenons par la gauche
Nous marchons à gauche de la chaussée car il n'y a pas d'aménagement prévu pour les piétons et nous rencontrons un peu de circulation

Après 80 mètres de cheminement, nous arrivons sur la D110, que nous prenons par la droite en direction de Lunel


Là également, nous marchons à gauche de la chaussée car il n'y a pas d'aménagement prévu pour les piétons et un peu de circulation
Au bout de 100 mètres, juste avant de franchir un pont, nous prenons le chemin carrossable qui est à notre gauche
Nous cheminons dans une belle végétation

Nous longeons par la gauche le ruisseau du Dardaillon

Fleurs / arbres


270 mètres plus loin, nous prenons le chemin qui est à notre droite et qui est partiellement barré par une grosse pierre

Nous longeons toujours le Dardaillon

Nous longeons des vergers de pommiers et pénétrons dans un tunnel de joncs

Après 720 mètres de marche, nous arrivons sur la D24, la route qui relie Montpellier à Lunel et par laquelle nous sommes arrivés, nous la prenons par la droite et franchissons le pont
Notre véhicule est stationné sur la gauche à une centaine de mètres de nous
En conclusion

Une très agréable balade familiale très variée d'environ 7.30 kilomètres hyper sympa car elle est nous plonge dans le monde de la Petite Camargue, la présence de l'eau et de toute sa flore et sa faune sur une immense majorité de la balade est un vrai bonus dans notre région parfois si sèche

De plus, elle est totalement plate et les chemins empruntés sont très confortables, un véritable enchantement !

Attention : cette balade que nous vous proposons est le résultat de nos reconnaissances, elle n'est pas (ou partiellement) balisée...