Marsillargues Chateaux Vidourle
Entre châteaux et Vidourle à Marsillargues
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Notre balade démarre d'un immense parking qui est dans le village, accessible par la 1ère sortie à droite au rond-point Jean-Pierre Delpuech quand on vient de Lunel, qui est formé entre les voies du boulevard Emile Zola, et où il y a de nombreuses places, disponibles et gratuites
Nous prenons en direction du rond-point l'esplanade où nous avons stationné notre véhicule, nous sommes sur l'allée Roger Meseguer
Les immenses platanes qui y sont plantés en font un lieu très ombragé et donc très agréable
Au bout d'environ 150 mètres, en fonction de là où est stationné notre véhicule sur cette immense esplanade, nous arrivons au rond-point au milieu duquel s'élève une porte en béton un peu moderne, nous prenons le passage protégé qui est à notre droite
Nous sommes sur le boulevard Gabriel Péri, nous le prenons par la gauche en direction du château
Nous traversons la rue Karl Marx qui est à notre droite puis nous longeons la place du 19 mars 1962
Après 120 mètres de cheminement, nous arrivons devant les hautes grilles du château, nous entrons dans le parc et admirons l'édifice
Le château a été bâti en 1305 par Guillaume de Nogaret, qui a obtenu la seigneurie de Marsillargues (et bien des villages alentours) en récompense de ses services rendus au roi Philippe IV le Bel
Vers 1560, Jean de Louet de Calvisson a entreprit la construction d’un nouveau château à l’emplacement de celui de son ancêtre, l’aile nord est entièrement refaite, richement sculptée de de guirlandes de fruits retenues par des mascarons en mufles de lion, des têtes joufflues ou visages barbus, ainsi que de nombreux trophées d’armes célèbrant les exploits militaires de son propriétaire et des différents emblèmes rendant hommage au pouvoir royal
En 1679 est construite l'aile sud avec pour particularité d'être agrémentée d’une façade quasiment identique à celle de l’aile nord, alors qu'en fait elle abritent des écuries et des greniers, les représentations sont néanmoins plus guerrières et les emblèmes de Louis XIV prolifèrent
L’orangerie est construite en 1767 afin de fermer l’ensemble, un vaste parc se développe alors dans le prolongement de la cour d’honneur, il est ponctué de bassins circulaires, point d’intersection d’allées se recoupant en étoiles et en angles droits
Dans la nuit du 19 au 20 mai 1936, un incendie catastrophique se déclare dans l’enfilade de salles jouxtant la galerie Louis XVI qui est alors totalement détruite, ainsi que l’étage supérieur (bibliothèque) et l’escalier d’honneur, seule la façade Renaissance reste debout
La mairie de Marsillargues rachète le château en 1948 et est classé Monument Historique depuis 1995
Mais des fissures importantes sur les murs et les plafonds présentent des risques de chute de pierres, les portes et les fenêtres, fortement endommagées, sont en ruine et l'humidité ambiante accroît les risques de dégradation, particulièrement sur les gypseries, rendant une intervention urgente
Rien que pour l'aide lord, les travaux sont estimés à 1,2 million d'€, en décembre 2023, le Château s'est voit octroyer une aide substantielle de 80 000 € par la Mission Patrimoine initiée par Stéphane Bern et soutenue par le Loto du Patrimoine
Nous traversons totalement le parc et arrivons au bout de 130 mètres devant l'orangerie, qui est un bâtiment clos doté d'un chauffage et dans lequel on abritait, pendant la mauvaise saison, les agrumes plantés dans des bacs ou pots ainsi que d'autres végétaux craignant le gel
Nous prenons à droite et sortons du parc
Au bout de 40 mètres, après avoir passé une porte monumentale, nous arrivons sur les arènes, nous prenons la rue par la gauche puis bifurquons à droite 20 mètres plus loin
10 mètres plus loin, nous prenons la rue Jean Jaurès qui est à notre gauche
40 mètres plus loin, nous prenons la rue Curie qui est à notre droite, et que nous suivons très fidèlement
Après 200 mètres de cheminement, nous arrivons à une croisée de rues, nous continuons tout droit en direction du petit rond-point qui est devant nous, et que nous traversons en utilisant le passage protégé qui est à notre gauche
Nous prenons devant nous la direction d'Aimargues, la route est très passagère
Au bout de 60 mètres, juste avant d'emprunter le pont Boulet (c'est son nom !) qui enjambe le Vidourle, nous prenons la petite rue à notre gauche
70 mètres plus loin, nous arrivons devant une usine hydroélectrique qui date de 1889, actionnée par le Vidourle, elle fournissait du courant à Marsillargues, mais également à Vauvert, Saint-Laurent-d’Aigouze, Lunel-Viel et Lansargues
Nous revenons sur nos pas et, au bout de 70 mètres, prenons par la gauche pour emprunter le pont
Nous admirons au passage le Vidourle qui franchit bruyamment l'ancien barrage de l'usine
Au bout de 170 mètres, nous traversons la chaussée pour prendre le petit chemin herbeux qui est de l'autre côté
Nous cheminons sur le sommet de la digue qui canalise le Vidourle, notre chemin est confortable, nous passons sous des immenses platanes qui l'ombragent, c'est de plus très calme
C'est vraiment très agréable, très apaisant
Au bout de 220 mètres, nous voyons un ancien moulin avec des anciennes meules
A nouveau 220 mètres plus loin, nous franchissons une barrière métallique et nous continuons notre chemin sur la digue
Nous continuons à longer le Vidourle
Au bout de 550 mètres, nous voyons sur notre gauche une grande propriété avec des grands murs et des grands arbres, nous continuons sur notre chemin sur la digue
Nous longeons cette propriété par la droite
160 mètres plus loin, nous remarquons un espace avec des grands arbres et des pierres savamment disposées pour faire un agréable lieu de pique-nique
Une excellente occasion d'une bien appréciable collation !
Au bout de 720 mètres, nous arrivons vers un parc avec des cèdres magnifiques, nous franchissons la barrière métallique qui est à notre gauche et traversons ce parc
Nous traversons des champs de culture et des prés où paissent des animaux, puis nous remarquons sur notre droite un magnifique domaine agricole
Après 500 mètres de cheminement, nous arrivons sur une petite route, que nous prenons par la gauche
Dans l'angle gauche, nous remarquons une superbe propriété, c'est le mas de Praviel
C'est en 1837 qu’Emile Larnac, magistrat à la Cour de Nîmes et conseiller municipal de Marsillargues et d'Aimargues, achète à la famille d’Anglas de Praviel le mas Praviel
En 1894, son fils Julien décide l’ajout de bâtiments surmontés d’un belvédère, puis d'une tourelle construite pour sa petite fille Antoinette dont il est le parrain
Antoinette Guillierme, surnommée affectueusement Fanfonne, est née le 31 octobre 1895 à Paris dans un milieu bourgeois protestant, alors qu'elle a 9 ans, la famille descend définitivement s’installer à Aimargues dans la grande propriété familiale
Fanfonne y améliore sa pratique de l’équitation, débutée très jeune quand elle était encore à Paris
Elle fait la connaissance de voisins prestigieux : le peintre Jean Hugo, arrière petit fils de Victor Hugo et propriétaire d'un mas tout proche, le poète Frédéric Mistral ou le marquis de Baroncelli, qui lui donnent la passion de la culture camarguaise et des traditions taurines
Elle devient la 1ère femme manadière, est à l’origine de la création de la jupe gardianne, et à l’initiative de la reconnaissance de la race de cheval de Camargue, sa première passion avec les taureaux
Devenue une icône, d’une grande culture et d’une incroyable modernité, elle a été distinguée comme ambassadrice de la Camargue en 1975 à Paris pour l’année de la femme
Depuis, chaque année, le 1er dimanche du mois de mars, Fanfonne Guillierme est célébrée à Aimargues, qui organise un grand défilé de cavaliers, calèches, arlésiennes et groupes folkloriques, une journée qui marque traditionnellement l’ouverture de la saison taurine dans la région
280 mètres plus loin, nous ignorons la petite route qui est à notre droite et continuons notre cheminement
Le château de Teillan, inscrit aux Monuments Historiques depuis le 8 juin 1995, est bâti en place d'un ancien castrum romain qui portait le nom de « villa Tellianis » et dont les plus anciens documents datent de 814 et 960
Il a été acquis en 1609 par Philippe de Bornier, Conseiller du Roi Louis XIV et président à la chambre des comptes de Montpellier
Grâce à un décret de 1635, il fut autorisé à rassembler des vestiges romains dans le magnifique parc aménagé autour de stèles et de bornes romaines exceptionnelles, toujours visibles, on y admire également de beaux spécimens d'arbres : gingko biloba, séquoia et photinia
Le château est doté de trois édifices remarquables : la noria, le pigeonnier du XVIe siècle et la salle capitulaire dans le corps du logis du château
Le pigeonnier à voûte en mitre d'évêque a été réalisé en pierre de taille vers 1600 avec une échelle tournante intérieure en bois
La salle voûtée du rez-de-chaussée servait de prison pour la seigneurie
La noria (puits à roue), reliée au Vidourle par un aqueduc souterrain, date de 1609, elle a été remaniée sous la Restauration de manière à constituer un vaste bassin alimenté par une vasque de déversement en pierre, à la place de l'ancienne auge en bois, sa mécanique a été constamment entretenue jusque vers 1920, car elle arrosait le jardin potager
Nous revenons sur nos pas
Au bout de 180 mètres plus loin, nous retrouvons la petite route que nous avions laissée et nous l'empruntons, elle se trouve donc cette fois sur notre gauche
Après 960 mètres de cheminement, et après être passé devant un très beau mas, nous arrivons sur une petite route, nous la prenons par la gauche
Au bout de 140 mètres, nous arrivons sur la route d'Aimargues, nous la traversons avec prudence (il y a toujours autant de circulation !) et nous la prenons par la gauche pour emprunter le pont Boulet en direction du village
240 mètres plus loin, nous arrivons dans le village, juste avant le petit rond-point que nous avions contourné tout à l'heure, nous traversons la route par la gauche en empruntant le passage protégé et prenons la petite rue qui est contre le pont, c'est la rue Jean-Jacques Rousseau
40 mètres plus loin, nous franchissons une barrière métallique et continuons sur un petit chemin qui longe le pont
Au bout de 50 mètres, il bifurque à droite, nous le suivons
Nous suivons le Vidourle, mais cette fois en haut de la digue qui est côté héraultais
Après 310 mètres de cheminement, nous prenons le petit chemin qui descend à notre droite
Au bout de 100 mètres, après avoir franchi la barrière métallique, nous arrivons sur une rue, nous la prenons par la droite, nous sommes rue Théodore Aubanel
Nous n'avions de toutes façons pas d'autre choix !
Après 220 mètres de cheminement, nous arrivons sur la rue Jean-Jacques Rousseau, que nous avions emprunté tout à l'heure sur quelques mètres, nous la prenons par la gauche
Au bout de 70 mètres, nous ignorons la petite rue qui est à notre droite
50 mètres plus loin, nous prenons la rue qui est à notre droite, c'est le boulevard Louis Uni Apollon
Au n° 6, nous découvrons une plaque commémorative : "C'est dans cette maison que naquit Louis Uni le 21 février 1862"
À l'âge de 14 ans, il s'échappe de chez ses parents pour rejoindre un cirque italien ambulant à Lunel, mais pendant un spectacle, la police l'arrête et le reconduit dans sa famille
Ce qui ne l'empêche pas de repartir et cette fois direction la capitale où il débute aux Folies Bergère, son entrée en scène est impressionnante : il écarte les barreaux de fer d’une grille derrière laquelle il est emprisonné
Rebaptisé Apollon en raison de sa beauté et de sa force, il soulève à l'âge de 17 ans quatre poneys tout en étant suspendu par les jambes à un trapèze
Les directeurs des plus grandes salles de spectacle se l'arrachent, il participe à tous les championnats de force organisés dans le monde entier et partout il est reconnu comme étant le champion incontesté de l'univers
Parmi tous ses exploits, il a épaulé et jeté un essieu muni de ses 2 roues de wagon de chemin de fer d'un poids de 165 kg
Il a également joué dans de nombreux films
Mais en 1913, lors d'une représentation à Vichy au cours de laquelle il retient deux voitures, il se blesse sévèrement, compromettant sérieusement sa carrière
Il décède le 19 octobre 1928 à Evreux d'un abcès à la gorge
160 mètres après avoir emprunté cette rue, nous arrivons sur une route assez passagère, c'est le boulevard Victor Hugo
En 1517, Martin Luther, moine allemand et professeur de théologie, cherche à réformer l’Église
Après son excommunication en 1521, les églises luthériennes voient le jour en Allemagne
En France, Jean Calvin, juriste, se convertit aux idées de Martin Luther qui se diffusent alors en France
En 1534, il se réfugie à Genève d’où il organise les Églises protestantes françaises selon son propre modèle : c’est ainsi que l’Église réformée de France voit le jour et tient sa première assemblée en 1559 à Paris, dans la clandestinité
La loi du 9 décembre 1905 accorde le droit d'existence aux religions en France, le protestantisme s’organise alors au sein de la Fédération Protestante de France et les familles réformées s’unissent presque toutes en 1938 autour d’une Déclaration de Foi commune, constitutive de l’Église Réformée de France
Une bien agréable balade familiale très variée d'environ 7,20 kilomètres
De plus, elle nous fait découvrir des
Attention : cette balade que nous vous proposons est le résultat de nos reconnaissances, elle n'est pas (ou partiellement) balisée...