Du Sartaut au Braou à Buzignargues
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Les romains, très présents dans la région, sont à l'origine des noms finissant en "argues", Buzignargues était le domaine agricole du légionnaire "Buzus"
L'entrée du village (côté gardois) se fait par un pont à trois arches, qui a une belle histoire : en 1858, à la veille de la foire de Saint-Michel à Sommières, une énorme crue emporta le gué du Moulin-bas
Une situation insupportable pour toutes les communes du Pic Saint-Loup, jusqu’à Pégairolles-de-Buèges, qui firent alors une souscription volontaire en journées de travail pour construire un nouveau pont
Situé aux confins nord-ouest de l’Hérault entre mer et Cévennes, Buzignargues est un village paisible ancré sur un banc rocheux, au milieu de la garrigue, des bois de chêne vert, des vignobles et des pinèdes, loin de l'agitation des grandes villes héraulaises et gardoises
Il est drainé par la Bénovie, le Braou et le Sartaut
Pour débuter cette balade, nous stationnons notre véhicule juste à l'entrée du village, quand on vient de Saint-Bauzille-de-Montmel, où il y a plusieurs possibilités sur la droite, précisément au n° 557 rue de la rue des Candinières (pour qui aime son gps)
Nous traversons la rue des Candinières pour prendre la rue de la Montade, qui est juste en face de nous
Rapidement, nous sortons du village
Au bout de 380 mètres, nous continuons sur notre petite route en ignorant le chemin de vigne sur notre gauche et passons un gué, il s'ait du ruisseau de Sartaut, qui prend sa source à quelques mètres de là en amont
320 mètres plus loin, nous continuons notre cheminement en ignorant le chemin carrossable sur notre gauche
Nous sommes dans un bois, c'est très ombragé
Au bout de 170 mètres, alors que notre petite route vire sur la gauche, nous ignorons celle qui est à notre droite
Et 80 mètres plus loin, nous ignorons le chemin (très) pierreux à notre gauche
120 mètres plus loin, nous prenons la route qui est à notre droite, c'est le chemin du Moulin Haut, que nous suivons très scrupuleusement
Notre cheminement est très calme et très agréable
Notre petite route est bordée de champs de coquelicots et nous voyons (toujours entre autres) des euphorbes et des muscaris dans le talus
Nous revenons vers le village, mais avant d'y arriver, nous franchissons à nouveau le ruisseau de Sartaut
800 mètres après voir bifurqué, nous prenons à gauche le chemin du Cimetière
Au bout de 140 mètres, nous arrivons sur la rue de la Cantonade, que nous prenons par la gauche et que nous suivons scrupuleusement
Avant de prendre cette rue, nous sommes passés devant une maison dont le propriétaire est assurément un amoureux des fleurs, puisque nous avons vu dans son jardin une multitude d'onagres rosées et des iris multicolores
Déjà à l'époque, les économies d'énergie étaient une préoccupation et elles avaient conduit la commune à installer, au début du siècle dernier en 1910, pour être précis), un "moteur à vent" (maintenant on appelle cela une éolienne) pour alimenter, à partir de la rivière située 20 mètres plus bas, les neuf fontaines et le lavoir municipal de ce petit village de 120 âmes
Les chevaux pouvaient y boire à loisir et les "bugadières" (les laveuses de linge) faire commodément leur lessive, cette rareté faisait d'ailleurs bien des envies dans les environs !
De cette mécanique, il ne reste aujourd'hui que le squelette rouillé ; quant aux fontaines, la seule qui subsiste est toute récente et ne coule plus... Il est vrai qu'il n'y a plus de chevaux de trait et que les lave-linge fonctionnent bien !
Au bout de 140 mètres, nous arrivons sur la rue de la Bénovie, que nous prenons par la gauche
Au bout de 100 mètres, nous prenons à droite le chemin des Mattes
Notre petite route goudronnée est plate, droite, calme et très ombragée
Nous y faisons des rencontres bien sympathiques : des ânes qui adorent se faire caresser... puis, un peu plus loin, un banc en bois tout juste parfait pour une agréable pause !
430 mètres après avoir pris le chemin des Mattes, nous arrivons sur le chemin de Saint-Hilaire, que nous prenons par la gauche
200 mètres plus loin, nous franchissons un gué, c'est le ruisseau du Braou, qui va se jeter un peu plus loin dans la rivière de la Bénovie, qui prend sa source à sainte-Croix-de-Quintillargues et va se jeter à son tour 23 kilomètres plus loin dans le Vidourle à Boisseron
Il y a toujours autant de végétation en bordure de notre chemin :
Non, ce ne sont pas des asphodèles mais des Ornithogale de Narbonne
Et ce gros buissons odorant qui fait le bonheur des abeilles, c'est tout simplement un pyracantha en fleurs
820 mètres après le gué, alors que nous voyons devant nous se profiler le village de Saint-Hilaire-de-Beauvoir, nous prenons le petit chemin herbeux qui est à notre droite
Nous le suivons très scrupuleusement, la végétation est très présente
Au bout de 800 mètres, nous arrivons sur un autre chemin, nous prenons le tout petit sentier en face de nous dans la végétation
Attention à ne pas le rater, il est vraiment bien caché dans une végétation très dense !
Nous parcourons tout juste 30 mètres et arrivons sur un autre petit chemin, nous le prenons par la gauche et le suivons très scrupuleusement, en ignorant les autres petits sentiers latéraux
Il faut parfois se baisser tant la végétation est dense !
120 mètres plus loin, nous sortons du bois, et tout en appréciant la vue magnifique sur les alentours
Nous prenons le chemin de vigne qui est devant nous
310 mètres plus loin, nous ignorons le chemin qui est à notre gauche
Notre petite route est désormais goudronnée
Au bout de 260 mètres, nous arrivons sur une autre petite route, c'est l'ancien chemin de Montpellier, que nous prenons par la droite
Nous franchissons un nouveau gué du ruisseau du Braou et continuons notre route
Au bout de 100 mètres, nous arrivons sur une petite route, nous la prenons par la gauche, nous sommes sur le chemin de Saint-Hilaire
120 mètres plus loin, nous continuons sur notre petite route en ignorant celle qui est à droite
Au bout de 80 mètres, nous arrivons sur une autre route, c'est la rue des Candinières, l'axe principal du village
Il y a de la circulation et la limitation de vitesse à "30" n'est vraiment pas respectée !
Nous traversons la rue des Candinières et nous la prenons par la gauche
Attention : nous sommes en plain virage et il n'y a pas d'aménagement pour les piétons
Par contre, le trottoir bien présent nous protège confortablement de la circulation
180 mètres plus loin, nous continuons à marcher sur le trottoir qui borde la rue des Candinières et ignorons donc la rue qui est à notre droite
180 mètres plus loin, nous traversons la rue des Candinières en empruntant le passage piétons et nous continuons sur notre droite, là également le trottoir est bien aménagé
Notre véhicule est stationné à 200 mètres de nous
Une très agréable balade d'environ d'environ 6.50 kilomètres, sans aucune difficulté, sur des cheminements hyper confortables, avec du calme, de l’espace, de la campagne, mais aussi des jolis chemins en sous-bois…
Elle coche décidément toutes les cases, un vrai bonheur !
Attention : cette balade que nous vous proposons est le résultat de nos reconnaissances, elle n'est pas balisée...