De la Bénovie aux carrières à Boisseron

Vous pouvez agrandir les photos en cliquant dessus

Livre d'histoire

Tibère (Tiberius Claudius Nero) est né en -42 avant J.-C. à Rome, avant d'être empereur de 14 à 37, est nommé gouverneur de la Gaule en -16

Il fait construire un pont pour enjamber la rivière de la Bénovie et assurer une voie romaine secondaire de communication entre les Cévennes et le littoral et ériger une puissante tour à signaux pour le garder 

Ce pont relie également Restinclières (une importante garnison) à Nîmes, capitale de la région

Après le départ des romains, Charles Martel rattache le Languedoc (alors appelé Septimanie) à l’empire franc en 759 et Charlemagne installe le premier seigneur de Boisseron dans l’ancienne tour romaine

Les générations qui s'y succèdent ne cesseront d’agrandir le domaine et d'enrichir les constructions au point qu'en 1753 le château est devenu une baronnie somptueuse, riche et puissante avec une métairie opulente et trois tours

Il est entouré d’un parc de 5 ha plantés d’arbres séculaires peu communs : micocouliers, cyprès de l’Arizona, pins noirs d’Autriche, cèdres du Liban, érables, charmes, tilleuls argentés et palmiers de Chine, c'est un joyau horticole

Mais il passe ensuite de mains en mains au gré des ventes et n'est hélas plus entretenu, et même totalement abandonné

Aujourd’hui en ruines, les murs sont couverts de lierre, les fenêtres sont brisées, les pièces sont couvertes de poussière et de toiles d’araignée, les murs sont fissurés et les sols sont recouverts de débris...

Séparateur
La Bénovie à Boisseron

Pour les Romains, c'était un lieu couvert de buis dénommé « Buxedonis Lucus », mais c'est surtout un lieu où la Bénovie (le plus important affluent du Vidourle voisin) s'écoule paisiblement et où la pierre a là également été exploitée

Notre balade nous emmène (entre autres) le long de cette jolie rivière, jusqu'aux carrières qui sont au centre du village, en passant par des lieux parfois insolites...

Notre balade démarre d'un parking du square des Anciens Combattants, vers le cimetière, au n° 52 de la rue du Mas de Barre, accessible par la première sortie lorsqu'on a passé le panneau d'entrée du village côté Restinclières, la rue à prendre étant celle d'en face

Nous prenons la rue du Mas de Barre, qui est sur notre gauche et descend un peu, puis nous prenons de suite à gauche la rue indiquée comme étant une impasse

A son terme, nous arrivons sur la D610, que nous traversons prudemment

Nous prenons de suite après la rue à notre gauche, c'est la rue des Lavandes

Nous sommes à environ 200 mètres de notre départ

Nous marchons avec prudence car il n'y a pas ni trottoir ni aménagement piétonnier

Au bout de 280 mètres, nous arrivons sur une place et nous prenons le petit chemin en graviers qui démarre en face de nous juste à côté de la propriété n° 226

80 mètres plus loin, à son terme, nous continuons sur la rue, qui est bitumée

120 mètres plus loin, nous arrivons à un croisement, nous continuons tout droit, nous sommes rue des Mûriers

Une rue (comme les précédentes) sans trottoir ni aménagement piétonnier

Au bout de 160 mètres, nous prenons le petit chemin pierreux qui démarre en face de nous juste à côté de la propriété n° 232

Nous sommes dans un très étonnant tunnel de verdure !

150 mètres plus loin, nous arrivons sur la rue des Hauts de Boisseron, que nous traversons

Nous sommes sur un très joli chemin piétonnier herbeux

Au bout de 40 mètres, nous arrivons à une intersection, nous prenons à droite

Notre chemin herbeux et ombragé longe agréablement de très jolies propriétés

Tout au long de notre parcours, nous remarquons des points bleus, soit peints sur des pierres ou soit sur les arbres, parfois il vont parfois s'avérer bien utiles

Au bout de 180 mètres, nous arrivons à une fourche, nous prenons le petit sentier herbeux de droite, nous sommes dans des sous-bois magnifiques

Notre petit chemin serpente dans la végétation, parfois dense

Nous passons vers des roches surprenantes et impressionnantes

300 mètres après notre fourche, nous prenons à droite et nous nous trouvons  devant une petite descente assez abrupte, les roches nous servent de marches

Heureusement que nous sommes bien chaussés !

70 mètres plus loin, nouveau croisement de petits chemins, nous continuons tout droit et longeons une vigne

Au bout de 110 mètres, nous arrivons sur un autre chemin, nous le prenons par la droite

Après avoir cheminé parmi une végétation parfois très dense, un véritable tunnel de verdure, nous débouchons parmi des grosses roches, quel spectacle étonnant

180 mètres plus loin, nous arrivons sur un gué, nous sommes au bord de la Bénovie, une rivière de 23 kilomètres qui prend sa source à Sainte-Croix-de-Quintillargues et se jette ensuite dans le fleuve Vidourle vers Sommières

Notre chemin serpente ensuite en sous-bois puis nous longeons des prés avant de replonger dans des sous-bois

Notre sentier a la particularité de délimiter l'Hérault (à droite) et le Gard (à gauche)

En continuant notre marche, nous longeons des prés où nous remarquons des traces de charrois de calus et des restes de carrières

940 mètres après avoir franchi la Bénovie, et après avoir longé l'arrière d'un camping réputé localement, nous arrivons sur une route goudronnée, que nous prenons par la droite

Nous sommes rue de Pié Bouquet

Pendant 250 mètres, nous longeons le camping par la droite puis, dès la fin de sa clôture, nous prenons le petit chemin herbeux à droite

Notre petit chemin serpente très agréablement sous des arbres, puis nous arrivons au bout de 150 mètres sur des immenses pierres naturellement plates

Elles vont faire un magnifique banc pour une bien appréciable collation

Sous nos pieds s'écoule paisiblement la Bénovie

Nous "remontons" de quelques mètres notre site pour prendre à notre droite un tout petit sentier sous les arbres

Des petits points bleus sont fort heureusement bien visibles pour nous guider

Entre strates de pierres parfois un peu périlleuses et végétation plutôt dense, notre cheminement ne manque pas d'originalité

Au bout de 700 mètres, en suivant très fidèlement les points bleus, nous arrivons sur une route bitumée, c'est la rue de Pié Bouquet, que nous traversons

Nous prenons de suite à droite le chemin herbeux

140 mètres plus loin, nous retrouvons la rue de Pié Bouquet, que nous prenons par la gauche

Nous entrons dans le village et nous arrivons au bout de 200 mètres vers la D610, nous prenons le petit chemin piétonnier qui descend à droite et passe sous les arches du pont

Ce pont qui enjambe la Bénovie date vraisemblablement du 1er siècle, tout comme le pont de Sommières il était situé sur la voie raccordant la Via Domitia au niveau de Sextantio (Castelnau-le-Lez) à Sommières à la Via Luteva qui reliait Nîmes au Massif Central

Après avoir admiré la Bénovie, nous nous retrouvons sur une route bitumée, c'est la rue Maurice Chauvet puis nous passons au bout de 230 mètres sous une vieille porte médiévale construite en 1168 et qui faisait partie des fortifications du village

Nous sommes rue de la Bouvine et nous prenons à 50 mètres à gauche la rue de la Vieille Porte, très étroite que nous suivons sur 150 mètres avant de prendre à gauche la rue de la Condamine

Nous apercevons le château, enfin en cours de restauration

Au bout de 70 mètres, après être passé sous une autre vieille porte, nous continuons tout droit

Nous longeons le parc du château sur 90 mètres puis, après un virage sur la droite, nous retrouvons la Bénovie, que nous suivons

100 mètres plus loin, nous arrivons à une patte d'oie, nous ignorons le chemin à gauche et continuons donc tout droit

Nous avons une jolie vue sur le clocher du village

Et tandis que notre chemin serpente en pleine végétation, nous voyons apparaître au loin l'ancien viaduc de la ligne de chemin de fer qui reliait Montpellier à Alès via Quissac

Ligne exploitée de Anduze à Saint-Jean-du-Gard par des passionnés depuis 1982

Au bout de 400 mètres, nous arrivons sur une petite route goudronnée, que nous prenons par la droite, nous sommes rue du Tanquet

Sur notre gauche, nous voyons un ancien pont de la voie ferrée

160 mètres plus loin, nous arrivons à une intersection avec une autre rue, nous la prenons par la gauche, nous sommes rue Souvielle

Au bout de 90 mètres, nouvelle intersection, nous prenons le petit chemin piétonnier en face

Nous sommes rue de la Carrière

150 mètres plus loin, nous prenons le chemin piétonnier qui est sur notre droite sur la droite et nous le suivons en nous laissant guider par les balustrades en bois

L'ancienne Carrière de Boisseron est aménagée sur les falaises créées par l'exploitation du calcaire coquillé

L'extraction de la pierre pendant des décennies a dégagé des gradins donnant l'air de ruines d'un amphithéâtre antique que la municipalité a astucieusement utilisé dans ce sens en adjoignant une scène au pied de la falaise, permettant des activités comme par exemple des projections de film en plein air

Elle a également su tirer le meilleur parti de l'endroit en faisant installer une mini via ferrata d'environ 200 mètres entre les rochers avec pont de singe et tyrolienne ainsi qu'un mur d'escalade aménagé sur les reliefs de la roche

Après avoir traversé les carrières, en suivant les points bleus (que nous voyons de nouveau !) et le chemin piétonnier protégé par des balustrades en bois, nous retrouvons au bout de 550 mètres la rue de la Carrière, que nous prenons par la droite

100 mètres plus loin, nous arrivons à un petit rond-point, nous prenons la première sortie, nous sommes rue des Fangades

A nouveau 100 mètres plus loin, nous prenons à droite le chemin des Magnardes

Au bout de 200 mètres, notre chemin fait un virage à angle droit sur la gauche et s'enfonce dans une végétation assez dense où nous voyons de ci de là des rappels que nous ne sommes pas loin d'une carrière

Après 240 mètres de cheminement super agréable, nous arrivons sur une rue bitumée, c'est la rue du Tout-Blanc, que nous prenons par la gauche

Nous apercevons les murs du cimetière, notre véhicule est stationné à 200 mètres de là

En conclusion

Une très agréable balade familiale variée d'environ 7 kilomètres hyper calme et très sympa car très variée au niveau des paysages, nous passons en effet de l'urbanisation aux petits sentiers perdus, des rochers inquiétants aux carrières domestiquées, avant de revenir vers le village, sans oublier la présence en pointillés de la Bénovie

N'oublions toutefois pas de bien se chausser, certains passages sont un peu atypiques

Attention : cette balade que nous vous proposons est le résultat de nos reconnaissances, elle n'est pas (ou partiellement) balisée...