Garrigues-ChapeauduGendarme (à revoir / photos)

Le Chapeau du gendarme à Garrigues

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Livre d'histoire
Le mot "garrigue" vient de l'ancien provençal "garric" qui désignait le chêne kermès (littéralement "l'arbre du roc"), l'un des arbustes les mieux adaptés à ce terrain aride et calcaire

La garrigue, symbole de notre paysage méditerranéen, n'a pas toujours existé, loin d’être "naturelle", elle est le résultat de l’interaction entre l’homme et son environnement

Au Néolithique, l'homme sédentaire commença à défricher la forêt pour s’adonner à la culture et l’élevage, de ces espaces pastoraux naquirent les premières garrigues, endurcies au fil des siècles par les déboisements, le surpâturage et les incendies

Au fur et à mesure de l’activité humaine, la garrigue va s’étendre ou régresser, connaissant son apogée au 19ème siècle

Aujourd’hui, c’est l’inverse, l'appel de la ville a dépeuplé ce territoire, libérant la végétation de ses obligations

Peu à peu, la garrigue retourne à la forêt... 

Séparateur
Aquarelle Garrigues

Loin de l’agitation des villes et à l’écart du littoral, l’arrière-pays héraultais abrite bien des lieux méconnus

Certes, notre balade ne se livrera pas facilement, mais elle saura offrir aux âmes curieuses le meilleur de ses couleurs et de ses senteurs méditerranéennes

Allez, on y va ?

Pour accéder au parking du départ de notre balade, nous entrons dans le village de Garrigues, proche de Galargues et Buzignargues, nous le traversons totalement pour prendre à droite la direction du cimetière, nous sommes alors sur le chemin du Cros

Notre balade démarre du parking qui est à une centaine de mètres après le cimetière, en continuant tout droit (nous ignorons donc la petite route sur la droite qui longe le cimetière)

Il y a de très nombreuses places pour stationner son véhicule


Nous sortons du parking et prenons par la gauche la petite route goudronnée par laquelle nous sommes arrivés

Au bout de 140 mètres, nous ignorons le petit chemin pierreux qui est à note gauche

50 mètres plus loin, par contre, alors que nous arrivons devant vers un grand pin avec une borne devant lui, nous prenons le chemin à gauche

Nous sommes sur une DFCI (Défense des Forêts Contre les Incendies) assez confortable
Rapidement, nous passons entre des pins...
... et avons quelques jolies vues

Notre piste monte un peu, mais quel calme !

Au bout de 340 mètres, nous passons une barrière métallique, nous ne serons donc pas gênés par la circulation !
140 mètres plus loin, nous passons sous une ligne à haute tension

Nous avons là également de très jolies vues

Par moments, notre piste monte un peu plus et est parfois pierreuse, heureusement nous sommes bien chaussés

1 040 mètres après avoir passé la barrière métallique, nous arrivons sur une crête

Nous sommes à 220 mètres d'altitude et avons de très jolies vues

Le parking vers le cimetière étant à 88 mètres d'altitude, nous avons donc un différentiel de 132 mètres 

Nous prenons le chemin qui est à notre droite

Notre cheminement est confortable

Nous avons de très jolies vues sur "notre" Pic Saint Loup et l'Hortus

Et les Montagnes de Lozère en fond
Au bout de 1 330 mètres, notre piste vire sur la droite, nous la suivons en ignorant le chemin sur notre gauche

Nous remarquons la présence d'un balisage et un panneau nous indique que nous sommes sur la DFCIC14

Nous avons des très jolies vues sur les falaises de Corconne
Après 620 mètres de cheminement, notre piste vire sur la droite, nous la suivons et ignorons le chemin pierreux sur notre gauche
130 mètres plus loin, notre piste vire sur la droite, nous la suivons et quittons la DFCIC14

Nous suivons notre chemin malgré la présence d'un balisage "en croix"

Nous sommes dans une végétation de garrigue et notre cheminement est confortable

Notre piste descend tranquillement

Nous avons de très belles vues sur la région sommiéroises...

... et le château de Villevieille
Après 1 600 mètres de marche, nous ignorons le chemin qui est à notre gauche...
... et continuons sur notre piste

200 mètres plus loin, nous passons à nouveau sous la ligne à haute tension vue en début de balade

Au bout de 300 mètres, nous arrivons sur une petite route, nous la prenons par la droite

Nous sommes sur une petite route goudronnée et confortable

Nous longeons une oliveraie à notre droite...

... et un champs d'amandier à notre gauche

Après 380 mètres, nous retrouvons le grand pin et la borne vus en début de balade

Nous continuons sur notre petite route

190 mètres plus loin, nous retrouvons le parking où est stationné notre véhicule
 Nous la traversons et prenons l'allée qui est en face

Au bout de 170 mètres, nous arrivons sur un monument arrondi dédié aux tramontanes, des vents froids, secs et violents, soufflant depuis les reliefs pyrénéens

Nous prenons l'allée piétonne qui est devant nous par la droite

40 mètres plus loin, nous arrivons sur un parking où il y a des bâtiments scolaires

Nous le traversons et prenons le petit passage piétonnier qui est à notre droite (nous tournons donc le dos à l'école), nous longeons les bâtiments d'une clinique mutualiste

Au bout de 230 mètres, nous arrivons sur une allée piétonne, nous la prenons par la droite

Puis 30 mètres plus loin, nous arrivons sur une nouvelle allée piétonne, non cimentée, que nous prenons également par la droite
100 mètres plus loin, nous arrivons vers une pyramide et un monument arrondi, appelé le Narbonnais
Nous passons entre les deux et contournons donc la pyramide par la droite

«Il était juste que les vents aient un parc qui leur soit dédié, manière comme une autre de les narguer» disait Jean Balladur, architecte fondateur de la Grande Motte, qui a dédié cette sculpture au Narbonnais

Le Narbonnais est un vent marin soufflant fort sur notre littoral

100 mètres plus loin, nous arrivons à une croisée d'allées, nous prenons un chemin qui n'est pas matérialisé mais formé par les passages fréquents de piétons entre des pins

Nous arrivons à une autre sculpture, que nous contournons par la droite

Il s'agit du Labech, à nouveau une référence à l'un de nos vents, «un petit labyrinthe autour d’un arbre, car c’est un vent tourbillonnant», expliquait Jean Balladur

Les enfants l’appellent «le gruyère», à cause de ce grand mur parsemé de trous

Il y a soixante dix ans, il n’y avait ici que des marécages infestés de moustiques, rien ne poussait et les vents pouvaient souffler très fort

La tramontane, venant du nord-ouest, soulevait le sable des dunes, le vent marin qui vient du sud-est est tellement chargé en sel qu’il brûlait toute la végétation, le mistral soufflait le froid du nord et le labech déversait son souffle chaud d’Afrique

Face à ce chaos, la première préoccupation de Jean Balladur a donc été de penser (et réussir) à apprivoiser les vents

Pour se rappeler combien les conditions météorologiques étaient parfois difficile, il a décidé de créer des œuvres en référence à ces quatre vents

70 mètres plus loin, nous arrivons vers une route (c'est l'allée du Zénith) mais nous ne la traversons pas


Nous prenons en fait sur la gauche l'allée piétonne qui la longe

A nouveau 70 mètres plus loin, nous arrivons sur une autre route (l'allée des Joncs), cette fois nous la traversons 

Et prenons l'allée piétonne qui est en face de nous

Après 150 mètres, nous arrivons sur une route à doubles voies, l'avenue du général Leclerc, nous prenons juste avant l'allée piétonne qui est sur notre gauche

Nous contournons par la droite la résidence "5 Toit et Moi" et longeons l'avenue

100 mètres plus loin, nous prenons l'allée piétonne sur notre droite

Elle nous permet de traverser l'avenue

Au bout de 40 mètres, après avoir traversé l'avenue, nous prenons à nouveau à droite pour traverser la rue, puis par la gauche l'allée piétonne qui la longe

Le parking où est stationné notre véhicule est à 300 mètres de là
En conclusion

Une bien agréable balade d'environ 6.50 kilomètres très sympa car elle nous fait profiter de très beaux points de vue sur la région environnante et nous fait bénéficier d'un très grand calme, une douce impression d'être seul au monde

Mais bon, ça monte un peu sur les 1 500 premiers mètres, mais le réconfort de la vue vaut bien un peu d'efforts, limités car la pente moyenne est inférieure à 9 % !

Attention : cette balade que nous vous proposons est le résultat de nos reconnaissances, elle n'est pas (ou partiellement) balisée...