Entre couleurs et poésies à Clapiers

Vous pouvez agrandir les photos en cliquant dessus

Livre d'histoire

L'origine du nom de Clapiers est "amas de rochers" en occitan,  le village est en effet juché sur une éminence accessible, d’importance stratégique

Il est dominé par le clocher triptyque de son église datant du 12ème siècle et, en contrebas, on peut admirer le château de style néogothique qui fut construit en 1878

Cette situation géographique particulière et la douceur de vivre de ce lieu ont attiré deux peintres qui y ont vécu : Max Leenhardt et Georges Dezeuze

Né à Montpellier en 1853 dans une famille de banquiers protestants, Max Leenhardt (décédé en 1941) a tutoyé la gloire nationale avant qu´un drame terrible, la mort en couches de sa très jeune femme Marie, ne le fasse quitter Paris pour sa terre natale, où il retrouve son cousin Frédéric Bazille, pour vivre une vie champêtre en harmonie avec la nature et les animaux

Né à Montpellier en 1905, Georges Dezeuze (décédé en 2004) y est revenu après avoir été formé à l’école des Beaux-Arts de Paris,  afin d'y enseigner la peinture à l’école des Beaux Arts montpelliéraine. Classique et humaniste, grand pédagogue, il a rayonné sur toute une génération d’artistes, plusieurs de ses œuvres ont Clapiers pour cadre et il a d'ailleurs offert à la mairie plusieurs de ses  tableaux 

Séparateur
Clapiers Massif Baillarguet

La mairie de Clapiers a décidé de réaliser un "Chemin des Peintres" à partir d’une sélection d’oeuvres de Max Leenhardt et Georges Dezeuze, deux célèbres peintres qui ont vécu sur la commune, l’ont aimé et l’ont représenté sous tous les angles, et également une balade botanique et poétique "Un arbre, un poème"

Nous avons recherché le meilleur compromis entre ces deux balades pour proposer un véritable jeu de piste qui permette de découvrir un maximum de tableaux et de poèmes tout en restant dans les critères (dénivelé / distance) de notre activité

Notre balade nous emmène à la recherche des plaques émaillées...

Le départ se fait du parking -gratuit- qui est sur la gauche à l'entrée de Clapiers quand on vient de la RD65, la route (dite "des ronds-points") qui relie Castries à Montpellier

Il est bien visible, très facilement accessible et comporte de nombreuses places de stationnement

Nous prenons le chemin piétonnier qui longe le skatepark et le pumptrack pour rejoindre le parvis de la médiathèque Albert Camus, qui est à 200 mètres du parking

Nous remarquons un premier tableau de Max Leenhardt intitulé "Retour au village"

Max Leenhardt est un peintre né le 2 avril 1853 à Montpellier. Durant son enfance, il rencontre régulièrement son cousin Frédéric Bazille, avec lequel il parcourt les propriétés familiales où y dessiner et aime parcourir Clapiers. C’est d'ailleurs lui qui a dessiné, en 1878, le château au style néo-gothique qui est "la maison d’un artiste pour les artistes", que nous aurons l'occasion de voir un peu plus tard

Nous traversons le rond-point (bien aménagé pour les piétons) et nous nous dirigeons vers l'esplanade qui s'étire devant nous

Nous remarquons un pupitre en métal à une quarantaine de mètres du précédent, il représente un tilleul comme celui qui est devant nous et il y a une poésie relative à cet arbre
Nous continuons sur cette charmante esplanade et arrivons 260 mètres plus loin sur une belle éolienne au pied de laquelle se trouve un pupitre avec un nouveau joli tableau de Max Leenhardt intitulé "La source", qui est effectivement au pied de l'éolienne
30 mètres plus loin, nous remarquons un autre pupitre métallique, il représente un autre tilleul comme celui qui est devant nous et sur lequel il y a une poésie relative à cet arbre
Clapiers-Montpellier-peintres-poésie
cliquez pour zoomer

Nous continuons notre cheminement, nous traversons la rue des Jardins et nous prenons le petit passage qui est en face de nous, nous sommes sur l'ancien chemin de Montferrier

Au bout de 160 mètres, nous arrivons sur l'avenue Charles de Gaulle, que nous traversons

Nous découvrons un nouveau pupitre, c'est un tableau de Georges Dezeuze intitulé "Grand Rue" et qui représente la vue que nous avons en levant les yeux

Né le 28 décembre 1905 à Montpellier, Georges Dezeuze a étudié à l'école des beaux-arts de Montpellier et a marqué toute une génération d’artistes parmi lesquels Vincent Bioulès et Claude Viallat ou François Rouan. Plusieurs de ses œuvres ont Clapiers pour cadre et Il a également offert à la mairie plusieurs de ses tableaux.

Nous prenons l'escalier devant nous qui monte sur une petite place ornée d'une jolie fontaine en pierre, nous sommes sur le Parvis de l'Ostau

A une centaine de mètres du précédent, nous y repérons un pupitre qui représente un olivier comme celui qui est devant nous et sur lequel est inscrite une poésie relative à cet arbre

Nous redescendons l'escalier et retraversons l'avenue Charles de Gaulle pour prendre le passage en face de nous (à côté du n° 17 bis) et nous descendons les marches

Nous sommes sur la Traverse des Prés

140 mètres plus loin, nous arrivons rue Yves Montand, nous la prenons par la droite

Au bout de 50 mètres, nous arrivons rue de l'Eolienne, que nous prenons par la gauche

Au bout de 160 mètres, nous prenons la rue Jean Moulin qui est à notre droite et qui nous dévoile une jolie vue sur le château de Clapiers

30 mètres plus loin, nous prenons à droite la rue Frédéric Mistral

Au bout de 90 mètres, nous arrivons rue du Stade, que nous traversons pour entrer dans le parc Claude Leenhardt, qui était maire adjoint de la commune, chargé de la culture, décédé le 4 avril 2003, qui est à l'origine (entre autres) de la rénovation du cœur de Clapiers

Nous repérons à une cinquantaine de mètres un pupitre avec un nouveau joli tableau de Max Leenhardt intitulé "Derrière Clapiers"

Nous traversons le parc et nous arrivons 130 mètres plus loin boulevard de la Liberté, que nous prenons par la gauche

Il y a de la circulation et ce n'est pas le moment le plus agréable !

Au bout de 160 mètres, nous arrivons à un carrefour avec la rue du Château

Nous traversons le boulevard de la Liberté en utilisant le passage protégé sur notre droite

Nous découvrons un nouveau pupitre planté au bord de la vigne, c'est un tableau de Max Leenhardt intitulé "Effets de soleil sur les gerbes"


Nous faisons demi-tour et retraversons le boulevard pour prendre la rue du Château

Au bout de 160 mètres, nous arrivons à la hauteur du chemin de la Mort aux Anes à droite, nous traversons notre rue pour y aller

Nous découvrons un nouveau pupitre planté au bord de la vigne, c'est un tableau de Max Leenhardt intitulé "Vendanges en Languedoc"

Nous continuons à monter la rue du Château, non sans l'avoir admiré, et nous arrivons au bout de 310 mètres à un croisement avec les rues du Stade et de Vendargues

Nous prenons sur notre gauche la rue (qui monte bien !) de la Cantonade

Au bout de 50 mètres, nous prenons à gauche en direction de l'église, que nous contournons par la gauche

Au bout de 40 mètres, nous arrivons sur une petite placette

Nous y repérons un nouveau pupitre, c'est un tableau de Georges Dezeuze intitulé "Vue de Clapiers depuis le bosc"

Nous traversons la rue de Vendargues et nous prenons la rue du Calvaire qui est en face de nous

Au bout de 90 mètres, nous arrivons rue des Moulières, que nous prenons par la droite

120 mètres plus loin, nous arrivons à un rond-point, nous prenons à droite le chemin qui longe les cours de tennis et passons devant le monument aux vivants, cercle de poteaux auxquels sont accrochés cent fanions représentant le centenaire de l’armistice de la 1ère Guerre mondiale

Au bout de 200 mètres, nous arrivons de nouveau rue des Moulières, nous la suivons

380 mètres plus loin, nous arrivons à un rond-point

Nous y repérons un pupitre représentant un chêne liège comme celui qui est devant nous et sur lequel il y a une poésie relative à cet arbre

Nous empruntons la rue de Bisargues (direction "parcours sportif") et au bout de 170 mètres, juste après la dernière maison, nous prenons le petit chemin qui est à notre droite

Nous sommes sur le parcours sportif, notre cheminement est un peu pierreux

Nous continuons à suivre notre chemin et nous arrivons au bout de 450 mètres à une petite aire de pique-nique avec des tables et des bancs

Nous prenons la rue de Viviers, qui descend et que nous suivons fidèlement jusqu'au bout


Au bout de 400 mètres, à la fin de la rue, nous prenons le petit chemin en face de nous

120 mètres plus loin, nous voyons un pupitre représentant un platane comme celui qui est devant nous et sur lequel il y a une poésie relative à cet arbre

Nous prenons le chemin qui est à notre gauche et passons devant deux magnifiques platanes

Nous suivons fidèlement notre petit chemin herbeux

Au bout de 900 mètres, à la croisée avec une autre piste nous continuons tout droit 

Notre chemin monte un petit peu

Au bout de 40 mètres plus loin, nous prenons à gauche à une nouvelle croisée de pistes

Nous cheminons dans un très joli sous-bois

Au bout de 130 mètres, nous ignorons le chemin à droite et continuons tout droit

170 mètres plus loin, nous ignorons le chemin à gauche et continuons tout droit

50 mètres plus loin, nouvelle croisée de pistes, nous prenons à gauche

30 mètres plus loin, par contre, nous restons tout droit au croisement avec un autre chemin et amorçons une légère descente

Au bout de 140 mètres, nous sortons du bois et arrivons sur le parking dit du Martinet

Nous prenons la petite route que nous voyons en face de nous, c'est le chemin du Martinet

Au bout de 240 mètres, nous repérons un espace avec des tables de pique-nique, les Jardins d'Agathe et un dernier pupitre représentant un arbousier et sur lequel est inscrit un poème relatif à cet arbre

Nous continuons sur le chemin du Martinet 

Au bout de 600 mètres, nous continuons tout droit, à notre droite c'est le parking du Plan Goutier, une autre balade décrite dans ce site : le massif forestier de Baillarguet à Clapiers


120 mètres plus loin, nous continuons tout droit et ignorons la route à notre droite

Nous arrivons vers les premières maisons de Clapiers, nous continuons à suivre scrupuleusement notre chemin en ignorant les routes de part et d'autre

Au bout de 770 mètres, nous arrivons à hauteur de la médiathèque, nous passons devant son parvis et reprenons notre chemin piétonnier du début de notre balade

Le parking où est stationné notre véhicule est à 200 mètres de nous

En conclusion

Une très agréable balade familiale variée d'environ 7.50 kilomètres, très sympa et très variée (en plus d'être ludique et instructive) puisque nous passons des agitations de l'urbanisation au calme de la campagne, du charme du centre du village à ceux des bois

Attention : le cheminement comporte toutefois des passages en sous-bois qui nécessitent d'avoir des bonnes chaussures de marche aux pieds

D'autre part, cette balade que nous vous proposons est le résultat de nos reconnaissances, elle n'est pas (ou partiellement) balisée...